Précision auteur/exécutant
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Avignon, 1714 ; Paris, 1789 ; Fils du peintre Antoine Vernet, il prend ses premiers cours avec son père qui le confie ensuite au peintre Louis René de Vialy à Aix-en-Provence. A partir de 1731, Claude Joseph Vernet fait son apprentissage auprès de Philippe Sauvan à Avignon. Sur les conseils du Marquis de Caumont, qui remarque l’artiste, Vernet peut entreprendre un voyage à Rome en 1734 grâce à une bourse. Il y continue son apprentissage auprès des peintres de marine Bernardino Fergioni et Adrien Maglard. Il est membre de l’Accademia di San Luca dès 1743. En 1745, Vernet épouse Virginia Parker, de nationalité anglaise et fille d’un officier de la marine pontificale, et devient agréé de l’Académie Royale de Paris. Recommandé par Antoine Jacques de Marigny, il est appelé à la cour du roi Louis XV à Paris en 1753. Sur ordre de ce dernier, il doit peindre des vues des vingt-quatre ports français les plus importants. Ce voyage dure jusqu’en 1762 et le conduit entre autres à Marseille, Toulon, Antibes, Sète, Bordeaux, Bayonne, Rochefort et La Rochelle. Par la suite, Claude Joseph Vernet travaille également pour d’autres membres de la noblesse française et pour des clients anglais. Il obtient aussi des commandes en Allemagne, en Pologne, aux Pays-Bas, en Suède et en Suisse. En outre, il travaille régulièrement pour le banquier parisien de la cour, Jean Jos de Laborde, décapité en 1794. De 1769 à 1773, Claude Joseph Vernet réalise une série de cinq tableaux monumentaux pour la comtesse Du Barry. Les oeuvres créées à partir de 1776 sont fortement en reste par rapport à ses premières toiles et à celles réalisées à l’âge mûr. L’artiste prend un appartement ainsi qu’un atelier au Louvre et devient membre de l’Académie des Beaux-Arts.
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Précision sujet représenté
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Au premier plan, des personnages s'affairent sur le quai d'un port. Certains déchargent des marchandises pendant que d'autres discutent ou préparent à manger. Au loin, on distingue la silhouette de plusieurs embarcations dont un voilier pourvu de trois mâts. La partie centrale de la composition est mise en valeur par la luminosité due au rayonnement lunaire sur les nuages et la mer.
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Copyright notice
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© Ville de Clermont-Ferrand, musée d'art Roger-Quilliot, 2015, © Service des musées de France, 2016
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