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Réponse n° 15461
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Domaine
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orfèvrerie ; croyances - coutumes
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Dénomination
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calice ; patène
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Auteur/exécutant
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CROCHET Antoine (orfèvre)
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Ecole
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France
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Lieu création / utilisation
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Paris (lieu de création) ; Dijon (lieu d'utilisation)
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Précision lieu création/utilisation
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église
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Période création/exécution
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2e quart 17e siècle
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Historique
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1. Calice : Le pied du calice date des années 1642-1643, tandis que la coupe date de 1645-1647. ; Selon Elisabeth Réveillon, le calice a été donné à la confrérie des Trois-Rois, lors de sa reconstitution en 1821, par Claude-Irénée de Grosbois qui pouvait le tenir de son père Jean-Claude-Nicolas Perreney (ou Perreny) de Grosbois. ; 1. Le trésor de la cathédrale de Nancy conserve un calice du 19ème siècle qui pourrait être une copie de cette pièce. 2. Patène : décor identique sur une patène d'Antoine Dolin, maître en 1655, au Trésor de la cathédrale de Troyes ainsi que sur une patène de Bertrand F.J. (poinçon insculpé en 1817) pour la chapelle de Monseigneur de Pons, évêque de Moulins, aujourd'hui à la cathédrale de Moulins. Le trésor de la cathédrale de Nancy conserve une patène très proche de cette pièce (informateur Alde Harmand). Le musée conserve un carnet de comptes de la Confrérie des Trois Rois (inv. D.979.14.25). Il existait à Dijon une hostellerie des Trois Rois, devenue à la Révolution Hostellerie de la Belle Etoile puis hostellerie de l'Etoile. A la fin du 18ème siècle, elle occupait la presque totalité du triangle circonscrit par la rue Marceau, la Petite rue de Pouilly et l'avenue Garibaldi (noms actuels). Le restaurant, l'hostellerie de l'Etoile, occupant les écuries du 17ème siècle existe encore en ce lieu. Aucun lien n'a pu être établi avec la confrérie des Trois Rois ; Utilisation d'origine dans l'église Saint-Michel à Dijon
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Matériaux/techniques
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argent, doré, ciselé, fonte
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Description
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1. Calice en argent fondu et ciselé ; intérieur de la fausse coupe en argent doré, pied circulaire à base ajourée ornée d'une frise de têtes d'angelots, surmontée d'une collerette denticulée. 2. Patène en argent fondu et ciselé
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Dimensions
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H. 30.6 ; D. 18.5 ; Pds. en g 1380
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Inscriptions
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poinçon de maître ; poinçon de garantie ; poinçon de communauté ; inscription (français)
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Précision inscriptions
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1. Poinçon de l'orfèvre parisien Antoine Crochet sous le pied : fleur de lys couronnée, deux grains, un a et un C, lettres romaines, et un trèfle au milieu 2. Poinçon de l'orfèvre parisien Antoine Crochet sur la bordure ; 1. Poinçon de garantie sous le pied : fleur de lys couronnée, deux grains de remède (1642-1643) et sur la coupe (1645-1647) 2. Poinçon de garantie sur la bordure : fleur de lys couronnée, deux grains de remède (1645-1647) ; 1. Poinçon de communauté au revers, au niveau des mains du Christ aux outrages : Y couronné (1642-1643) 2. Poinçon de communauté sur la bordure : B couronné (1645-1647) ; 1. Inscription au revers du pied : J'appartiens à M. de Grosbois, premier président de Besançon
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Utilisation/destination
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objet du culte
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Sujet représenté
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scène biblique (Christ en croix, Flagellation du Christ, Couronne d'épines, Jardin des oliviers, Arrestation du Christ, Jésus présenté au peuple, Pilate, Adoration des Mages, saint Jean-Baptiste, angelot, Pentecôte)
scène biblique (Vierge, apôtre, colombe, Saint-Esprit, feu, nuée, rayons lumineux)
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Précision sujet représenté
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dessus du pied en talon renversé avec angelots et scènes de la dérision du Christ : flagellation, couronnement d'épines, crucifixion. Tige coupée par deux collerettes, ornée de têtes d'angelots, celle du dessous surmontant une autre plus mince et torsadée ; noeud ovoïde avec quatre niches habitées par Jean-Baptiste et les trois Rois Mages. Fausse coupe finement ciselée de figures d'angelots alternant avec des scènes de la Passion : Mont des Oliviers, arrestation du Christ, Christ devant Pilate, garnissant sur plus de sa moitié la coupe unie. 2. Motif central de la patène : Vierge agenouillée au centre d'un groupe ouvert devant elle. Tous ont la tête sommée d'une langue de feu et levée vers le ciel où apparaît une colombe sur une nuée, dardant des rayons
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Source sujet représenté
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Nouveau Testament
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Lieu de conservation
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Dijon ; musée d'Art Sacré
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Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété de la commune ; Dijon ; musée d'Art Sacré ; classé MH
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Date acquisition
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1980
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Anciennes appartenances
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Perreney de Grosbois Claude Irénée ; Perreney de Grosbois Jean-Claude-Nicolas, 18e siècle ; Dijon, Eglise Saint-Michel
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Numéro d'inventaire
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980.3.2.1 et 2 ; 47 (Catalogue manuscrit Marilier) ; 304 (Inventaire Marilier)
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Commentaires
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Bon état, complet
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Bibliographie
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"Dijon : Musée d'Art Sacré", (Chanoine Marilier), Dijon, Imprimerie municipale, 1985 (Notice 14) ; "Dijon : Musée d'Art Sacré", (Chanoine Marilier), Dijon, Imprimerie municipale, 1987 (Notice 14) ; "Le musée d'Art Sacré de Dijon", (Chanoine Marilier), Dijon, CRDP, 1985, diapositives et livret (Notice et diapo n°3) ; BIMBENET-PRIVAT Michèle, "Les orfèvres et l'orfèvrerie de Paris au XVIIe siècle", Paris, Editions des musées de la Ville de Paris, 2002 (T. I, p.291 T.II, p.328-330, notice et ill. 119)
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Copyright notice
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© Dijon, musée d'Art Sacré, © Direction des musées de France, 2002
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Crédits photographiques
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© Perrodin François - utilisation soumise à autorisation
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Demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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Site complémentaire
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Musées en Bourgogne
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01390002584
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catalogue - notice complète
