Domaine
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métrologie - instruments de mesure
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Dénomination
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pendule à poser
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Appellation
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pendule mécanique ; réveil
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Auteur/exécutant
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PONS Honoré (manufacture) ; BOREL (horloger)
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Précision auteur/exécutant
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PONS : Paris, 4 décembre 1773 ; Paris, 13 janviers 1851 BOREL : Horloge non répertoriée mais dont on retrouve le nm sur des marques prestigieuses (Bréguet, Leroy ou Lepaute) vers 1830. Sans doute un horloger-revendeur ou réparateur en sous traitance.
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Lieu création / utilisation
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France, Haute-Normandie, Seine-Maritime, Saint-Nicolas-d'Aliermont (lieu d'exécution) ; France, Ile de France, Paris (lieu d'exécution)
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Période création/exécution
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2e quart 19e siècle
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Millésime création/exécution
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1831
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Historique
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Probablement l'horloger-finisseur ou horloger revendeur
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Matériaux/techniques
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laiton ; acajou, placage ; cuivre, émaillé
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Description
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Mécanisme ; Boîtier ; Cadran ; Pendule mécanique à poser équipée d'un réveil. Le mécanisme en laiton fonctionne grâce à deux ressorts, le remontage s'effectue à l'arrière grâce à une petite clef. La sonnerie est sur gong. Le tout et monté dans un boîtier en bois, placage acajou teinté de noir reposant sur 4 pieds en laiton ornés de décors végétaux. Au sommet, la bélière reprend les mêmes motifs et surmonte un bouton d'arrêt de sonnerie. Le cadran est composé d'une lunette en verre, montée sur charnière en laiton et entourée d'un décor en laiton d'orves et de torsades. Le cadran en cuivre émaillé et orné sur ses bords des chiffres romains noirs de 1 à 12 pour l'heure et dans une seconde couronne intérieures des chiffres arabes de 1 à 12 pour le réveil. Les deux aiguilles des heures et des minutes sont dite d'aiguille " Breguet ", celle du réveil est simple.
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Dimensions
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Hauteur en cm 19 ; Largeur en cm 10.3 ; Epaisseur en cm 7.2
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Inscriptions
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estampille ; estampille ; signature
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Précision inscriptions
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estampille, Sur la platine arrière : Dans un cercle, le nom propore en minuscules, le reste en majuscules : Pons BREVETÉ ; estampille, A l'intérieur du mouvement : Dans un cercle, le nom propore en minuscule, le reste en majuscules : MÉDAILLE D'OR 1827 Pons ; signature, Sur les ressorts : : Borel 7bre. 1831
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Utilisation/destination
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mesure du temps (utilisation primaire)
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Précision utilisation/destination
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Les premières pendules à poser munies d'un mouvement rond à balancier sont créées à Paris vers 1750. L'originalité de ce mouvement tient essentiellement à la forme des platines, circulaires et non rectangulaires. Sa conception n'est pas le fait d'un inventeur unique car les contacts entre les maîtres sont fréquents. Au XIXe siècle, les horlogers aliermontais livrent aux industriels parisiens des ébauches appelées mouvements en blanc ou blancs-roulants : ce sont des mouvements nus qui comportent 2 platines percées, les barillets montés mais sans ressort, la minuterie complète, le rouage horaire et le rouage de sonnerie. Ni l'ancre ni le balancier et sa suspension ne sont encore montés. L'horloger finisseur taille la roue d'échappement, délimitant ainsi la longueur du balancier. Il assemble le tout pour en faire un mouvement complet qu'il intègre ensuite dans la boîte choisie pour donner naissance à une pendule de Paris. Au début du XIXe siècle, chaque semaine, environ 100 blancs-roulants de facture impeccable partent de Saint-Nicolas pour la capitale. Les grands penduliers s'approvisionnent au dépôt parisien, rue de la Barillerie, en l'île de la Cité, où Honoré PONS a élu domicile. ; Horloge au sujet plus ou moins allégorique ornant la cheminée du salon familial, la pendule de Paris connaît un immense succès vers le milieu du XIXe siècle. Les cheminées qui perdent leur aspect imposant, participent désormais à la décoration de la pièce. Symbole d'une réussite sociale sans conteste, l'horloge de cheminée constitue le centre et l'élément principal de cette pièce. Certaines pendules constituent à ce titre de véritables ouvres d'art issues des mains des meilleurs artisans. L'engouement pour la pendule de Paris va de pair avec la montée en puissance de la bourgeoisie au cours de la Révolution industrielle. Sur le plan de la fabrication, la démocratisation de cette horloge se manifeste sous deux formes : la mécanisation de la production des mouvements et la réalisation de sujets reproduits en plusieurs exemplaires. Le choix de matières moins onéreuses s'ajoute à cet effort de diminution des coûts. ; Cette pièce est exceptionnelle car elle possède un échappement avec roue à chevilles et rampe hélicoïdale sur l'axe du balancier. Brevet déposé par Honoré Pons le 8 mai 1829. Ici, il s'agit d'un système légerment modifié de son brevet (20 chevilles dans la roue d'échappement au lieu de 24 dans le brevet)
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Sujet représenté
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représentation végétale (feuillage orn)
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Lieu de conservation
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Saint-Nicolas-d'Aliermont ; musée de l'Horlogerie Aliermontaise
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété de la commune ; don ; Saint-Nicolas-d'Aliermont ; musée de l'Horlogerie Aliermontaise
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Date acquisition
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2007
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Anciennes appartenances
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Collection privée, Association de l'horlogerie aliermontaise, 17 juin 2005, 26 mars 2007, Saint-Nicolas-d'Aliermont ; Drouot, Chayette et Cheval, 17 juin 2005, Paris ; Association de l'horlogerie aliermontaise
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Numéro d'inventaire
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205.05.01
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Bibliographie
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LEMAIRE, André, un échappement inhabituel, in Bulletin de l'ANCAHA n°105, printemps 2006, p.43à 47
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Copyright notice
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© Saint-Nicolas-d'Aliermont, musée de l'Horlogerie Aliermontaise, © Service des musées de France, 2014
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Crédits photographiques
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© Studio Yann Pelcat - utilisation soumise à autorisation
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demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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Cet artiste aux Archives Nationales (base Arcade)
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07350001411
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