Domaine
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photographie ; architecture ; construction
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Dénomination
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tirage photographique
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Titre
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Vue de la cité-jardins en construction - Immeubles collectifs et pavillons (Titre fictif)
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Auteur/exécutant
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STUDIO CHEVOJON (photographe)
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Précision auteur/exécutant
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1861 ; 1993
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Période création/exécution
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2e quart 20e siècle
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Millésime création/exécution
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1931
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Historique
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Campagne photographique illustrant l'avancée de la construction de la cité-jardins de Suresnes
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Matériaux/techniques
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papier baryté (procédé argentique, positif)
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Description
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Photographie en noir et blanc présentée en format paysage. ; Négatif des photographies sur plaque de verre à la taille du tirage. Tirage par contact ce qui permet des développements de meilleure qualité.
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Dimensions
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H. 17,4 cm ; l. 23,3 cm
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Inscriptions
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légende ; date ; numéro ; numéro d'inventaire ; tampon
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Précision inscriptions
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Au recto, inscription manuscrite à l'encre blanche dans l'angle inférieur gauche : Cité-jardins Suresnes, 2e op. / 25 Val d’or / 5.3.31 ; (Au verso, inscription manuscrite au crayon carbone dans l'angle supérieur gauche) 4 - 356 ; (Au verso, inscription manuscrite au crayon carbone dans l'angle supérieur droit) 25 ; (Au verso, trace de tampon à l'encre noire en partie médiane) photo Chevojon, 9 rue cadet, Paris ; (Au verso, inscription manuscrite à l'encre noire dans l'angle inférieur droit) 998.1.356
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Utilisation/destination
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illustration
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Sujet représenté
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vue d'architecture (Suresnes, chantier, immeuble) ; paysage (baraque, roulotte, Mont-Valérien, immeuble, arbre)
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Précision sujet représenté
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Vue de la cité-jardins de Suresnes en cours de construction avec deux groupes d'immeubles de logement collectif et une série de pavillons individuels. Sur la gauche, au premier plan de la photographie, on distingue un immeuble construit sur le modèle de l'ensemble de la cité-jardins : il comporte quatre étages sur un sous-sol semi enterré. Il n'est pas achevé car le dernier étage, qui sera dans des matériaux différents n'est pas en place. Ce dernier étage sera probablement recouvert de crépi et coiffé d'une toiture à pans. L'élévation montre l'emplacement des baies qui permettent de lire l'architecture intérieure : les baies les plus larges, alignées verticalement avec celle du haut cintrée, correspondent aux cages d'escalier qui doivent être éclairés et aérés selon les principes hygiénistes. De part et d'autre de cette circulation, se trouve de petites fenêtres hautes et étroites correspondant aux salles d'eau avec douches et toilettes. Ces endroits sont accolés aux espaces potentiellement bruyant. La fenêtre un peu plus grande ensuite correspond à la cuisine des appartements : elle présente de petites aérations carrées en dessous pour bénéficier d'un placard aéré en l'absence de réfrigérateur. Les grandes fenêtres correspondent enfin aux pièces de vie : salles communes ou chambres. Cet immeuble est toujours en chantier, en plus de son dernier étage et de son toit, il lui manque les portes-fenêtres donnant sur les balcons. Sur la droite, un immeuble antérieur est achevé. Construit sur le même modèle, son rez-de-chaussée est en briques foncées, ses étages en briques claires et le dernier étage en crépi. La toiture a plusieurs pans avec de larges cheminées pour le chauffage central. Enfin, à l'extrème droite, on voit l'arrière de pavillons mitoyens. Ces pavillons individuels sont accolés par deux voire par trois pour des économies d'énergie et de matériaux de construction. Ils disposent chacun d'une cour à l'avant et d'un jardin à l'arrière que nous voyons ici. Les terrains ainsi offerts sont délimités par une clôture maçonnée en béton. Chaque ensemble de pavillons est construit sur le même modèle : un sous-sol semi-enterré, un rez-de-chaussée et un étage et une toiture en terrasse pour la phase de construction des années 1930 qui est visible au premier plan. Les pavillons des années 1920 ont une toiture à pans : ils sont visibles au second plan derrière les pavillons à toit terrasse. Entre ces constructions, les éléments du chantier sont visibles. Le terrain est en friche avec de nombreux gravats, des planches de coffrage qui servent à la construction ainsi que des baraquements en planche pour les outils du chantier. Deux roulottes sont mêmes visibles. A l'arrière plan à gauche, le Mont Valérien est visible avec sa forteresse de plan en U. L'implantation des constructions laisse à penser que le terrain vague correspond au futur square Léon Bourgeois, poumon vert d'un hectare au coeur de la cité-jardins
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Etat de conservation
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Bon ; complet ; 07/02/2011
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Date sujet représenté
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5 mars 1931
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Lieu de conservation
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Suresnes ; musée d'histoire urbaine et sociale
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété de la commune ; don ; Suresnes ; musée d'histoire urbaine et sociale
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Date acquisition
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1997
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Numéro d'inventaire
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998.1.356
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Rédacteur
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Lucille Pennel ; Emeline Trion ; Sophie Parmentier
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Copyright notice
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© Suresnes ; musée d'histoire urbaine et sociale, 2010, © Service des musées de France, 2018
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Crédits photographiques
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© Lucille Pennel
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demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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M0418004186
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