horlogerie ; métrologie - instruments de mesure

réveil (à mouvement mécanique, animé)

Inspecteur Gadget

BAYARD ; SOCIETE JAEGER-LEVALLOIS (usine)

SOCIETE JAEGER-LEVALLOIS : Entreprise Suisse, d'abord LeCoultre puis Jaeger-LeCoultre à partir de 1937. Cette société devient actionnaire majoritaire de la S.A "Réveils Bayard" à partir de 1978. D'octobre 1980 à janvier 1984, Alain Beaud, secretaire général de la S.A Jaeger devient PDG de la société "Réveils Bayard". Bayard fait alors partie du groupe Matra-Horlogerie en tant que filiale de Jaeger-Levallois

France, Haute-Normandie, Saint-Nicolas-d'Aliermont (lieu d'exécution)

4e quart 20e siècle

1985

tôle, embouti, galvanoplastie, vernis ; matière plastique, moulé

Il s'agit d'un réveil Bayard animé de référence GA 123. Le mouvement mécanique est logé dans un boîtier circulaire en tôle emboutie vernie bleue ciel de 11.2 cm de diamètre. La fine lunette circulaire de 11.2 cm de diamètre est en plastique moulé blanc cassé avec liseret bleu marine sur la face avant de la lunette. L'ensemble est posé sur deux pieds et une béquille en plastique moulé blanc cassé. Le cadran est composé de chiffres arabes noirs et comporte deux aiguilles noires, l'aiguille des heures est surmontée d'une étoile. Le cadran blanc est décoré Inspecteur Gadget avec sa tête animée. Il est accompagné de sa nièce Sophie et de son chien Fino

Longueur en cm 11.5 ; Epaisseur en cm 4.5 ; Hauteur en cm 12.1 ; Diamètre en cm 11.5

marque de fabrique (français) ; inscription (anglais)

marque de fabrique, En bas du cadran : BAYARD ; inscription, En bas du cadran : DIC. FR 3. FIELD 1983. MADE IN FRANCE

mesure du temps

Les parties animées fonctionnent simplement grâce au mouvement de l'ancre d'échappement. Le mécanisme du réveil animé est le même que celui des autres réveils standards. C'est un mouvement ordinaire, dont l'axe de l'ancre, animé d'un mouvement de bascule, est prolongé et troue le cadran. A l'extrémité de cet axe, est fixée la figurine choisie, qui oscille au grès des secondes et anime ainsi le sujet représenté sur le cadran

scène (Inspecteur Gadget, jeune fille, chien, manteau, chapeau, herbe)

Inspecteur Gadget est une série télévisée d'animation américano-franco-canadienne en 86 épisodes créée en 1983 par Bruno Bianchi, Andy Heyward et Jean Chalopin. En France, la série a été diffusée à partir du 22 octobre 1983 sur FR3. L'inspecteur Gadget est un policier doté de nombreux gadgets directement intégrés à son corps. Il lutte pour la police contre l'organisation M.A.D., dirigée par le sinistre Docteur Gang. Gadget est très naïf et maladroit mais il est aidé par sa nièce Sophie, une jeune fille très débrouillarde et son chien Fino, très intelligent et capable de communiquer avec Sophie

Saint-Nicolas-d'Aliermont ; musée de l'Horlogerie Aliermontaise

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété de la commune ; achat ; Saint-Nicolas-d'Aliermont ; musée de l'Horlogerie Aliermontaise

2007

Béhague Alain

207.08.134

Très populaires, ces réveils reflètent une époque marquée par le succès de Disney ainsi que des dessins animés diffusés en France. Le premier réveil animé fabriqué par Bayard est le réveil Mickey Mouse, mis en vente en 1930. Le deuxième est Blanche-Neige créé en 1938. Après le succès commercial des deux premiers, dix années s'écoulent à nouveau avant que paraissent les modèles suivants. C'est Pinocchio qui redémarre la série, Donald est le quatrième, imaginé sur le même concept que Mickey avec sa tête et ses bras mobiles. Par la suite, la production se diversifie, Bayard lance des réveils mettant en scène des personnages d'émissions pour enfants et une série " Villes et provinces de France " à partir des années 1950. Bayard produit même une gamme de réveils érotiques, les " Parisiennes " à partir de 1985, en collaboration avec le dessinateur Aslan (Rf. Communiqué sur le lancement de la nouvelle gamme " Les Parisiennes ", Boîte archive n°7.2). ; GA 123

LANGLAIS Cyrielle, LOMBARDI Marianne, Réveils animés Bayard, le XXème siècle à travers la vie quotidienne, catalogue de l'exposition, juillet 2011,

© Saint-Nicolas-d'Aliermont, musée de l'Horlogerie Aliermontaise, © Service des musées de France, 2012

© Marianne Lombardi

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