Réponse n° 10734
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Domaine
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peinture ; Asie orientale
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Appellation
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gouache chinoise
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Titre
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Soldat tartare
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Lieu création / utilisation
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Asie, Chine, Canton (lieu d'exécution)
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Période création/exécution
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1ère moitié 19e siècle
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Epoque/style/mouvement
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époque Qing (1644 - 1911)
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Genèse
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objet en rapport
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Historique
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Au début des années 1780, les Chinois utilisèrent du papier occidental pour la plupart de leurs peintures destinées au marché d'exportation. Les filigranes des papiers anglais ou américain (comme le filigrane " J. Whatman " retrouvé sur les oeuvres conservées à Dobrée) ont permis d'établir une datation assez précise des peintures. L'autre type de papier utilisé à partir de 1800 ou 1810 était le " pith paper " improprement appelé " papier de riz ". Ce papier là était fabriqué à partir de la moelle d'un arbre : l'Aralia papyrifera ou Aralia à papier. Le " pith paper " ou " papier en moelle d'Aralia " (en français) était un support très fragile et celui du XIXe siècle qui est parvenu jusqu'à nous est en général déchiré ou craqué
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Matériaux/techniques
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papier de Chine, papier en moelle d'aralia, gouache
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Dimensions
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Largeur en cm 37.9 ; Hauteur en cm 47.9
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Inscriptions
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légende (anglais, latin)
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Précision inscriptions
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légende, En bas au centre : Au crayon en lettres cursives : "Doo ting(?) - Tartar Soldier man", traduction : "Doo ting(?) - Soldat Tartare"
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Précision utilisation/destination
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Ces représentations vouées à l'exportation sont des visions européennes de la Chine et non des représentations de la Chine vue par les Chinois. La main portant le pinceau pouvait être chinoise mais l'idée directrice était bien occidentale. Ces figures apparaissent alors comme des " types " de représentations codifiées satisfaisant le besoin des Européens des XVIIIe et XIXe siècles de classifier et catégoriser toutes choses. La Chine était donc perçue en énumérant ces " types ", et une civilisation entière était comprise en réduisant sa complexité à un nombre d'images plus simples à assimiler (même si ces peintures d'export donnaient des illustrations assez précises et fiables de la Chine). On retrouve cette classification dans les collections du musée Dobrée : des hommes et femmes de Pékin, de Canton, du Tibet ou d'ailleurs, portent des vêtements colorés reflétant leur rang (en particulier pour les fonctionnaires) ou leur appartenance régionale. Les techniques de production de masse des ateliers de Canton et la persistance des anciens modèles comme sujets de représentation rendent difficile une possible datation de ces oeuvres picturales, mais les nombreuses annotations retrouvées (européennes ou chinoises) et la présence de filigranes sur le papier (" J.Whatman " ou " CB " par exemple) ont permit d'établir une chronologie
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Sujet représenté
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figure (homme, debout, moustache, manteau, chapeau, arc, carquois, flèche, sabre)
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Précision sujet représenté
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Homme debout, moustachu, vêtu d'un grand manteau de fourrure sur une tunique bleue garnie de fourrure. Il porte le chapeau de mandarin avec, au sommet, une perle blanche ou transparente. Il tient dans la main gauche un arc et dans celle de droite un carquois rempli de flèches. Le bout d'un sabre dépasse sur le côté gauche. La population tartare-mandchoue est celle qui renversa les Ming en 1644 pour instaurer la dynastie Qing (1644-1912), dernière dynastie chinoise. Les soldats sont assez méprisés dans la société chinoise, souvent associés aux réquisitions multiples dont l'armée a besoin (impôt militaire ou ravitaillement des troupes de passage). En général, ils sont équipés d'armes de poing (sabre, épée, hallebarde) et d'armes de jet où l'arc tient une place essentielle. Ils mènent une vie dure et sont souvent mal payés, c'est le cas surtout pour les soldats de garnisons. Les officiers supérieurs, eux, sont des fonctionnaires militaires qui n'hésitent pas, parfois, à détourner l'argent de la solde et des fournitures de l'armée. Le degré du rang de chaque fonctionnaire, civil ou militaire, était indiqué par une petite perle de couleur sur le haut du chapeau. Cet insigne, appelé en Europe " bouton de mandarin ", fut instauré par l'empereur Yongzheng (1723-1735) dès 1727. La perle de cristal ou de verre transparent était portée par les dignitaires du 5ème ordre. Nous avons donc affaire ici à un fonctionnaire militaire de haut rang
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Etat de conservation
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En 2012 : Etat moyen
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Lieu de conservation
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Nantes ; musée départemental Dobrée
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété du département ; legs ; Loire-Atlantique ; musée départemental Dobrée
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Anciennes appartenances
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Collection privée, Dobrée Thomas (I), (Commandé par) ; Collection privée, Dobrée Thomas II
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Numéro d'inventaire
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2002.14.82 ; 544.62 (Ancien numéro)
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Commentaires
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Vente d'une collection de gouaches chinoises d'exportation à la Vente Internationale d'Art et d'Antiquités de Maastricht, 14-23 mars 2003, par Martyn Gregory, 34 Bury street, St. Jame's, London SW1Y 6AU, www.martyngregory.com (cf. dossier d'oeuvres)
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Exposition
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Voyage à la Chine, Angers, 2002
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Bibliographie
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Catalogue général des collections du Musée Th. Dobrée. par P. de Lisle du Dreneuc, conservateur, Mr l'Abbé Durville et M.P. Soullard, 1906. Nantes, imprimerie moderne. (p. 82) "Voyage à la Chine" 1817-1827 Collection Th. Dobrée, Marie Richard, Nantes, 1988 (p. 87) in "the world of interiors", juin 1989, pp. 160 à 169 (pp. 160 à 169) Victoria and Albert Museum, Far Eastern Series, 1984 Par Gilles Baud-Berthier, Michel Cartier, Didier Gauthier, Jérôme Kerlouégan, Françoise Wang, 2003. Cl Crossman, The decorative arts of China trade, Paintings, furnishings and exotic curiosities, 1991ss
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Rédacteur
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Gallard Claire ; Bagrin Sylvie
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Copyright notice
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© Nantes, musée départemental Dobrée, © Service des musées de France, 2012
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Crédits photographiques
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© Chantal Hémon
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demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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07450077367
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