Précision inscriptions
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titre : Pulauski provoque la colère de Lovzinski. ; inscription : Perfide! tu trahis ta patrie! sors de ce palais à l'instant, ou crains que je ne t'en fasse arracher. Je vous l'avoue, un affront si cruel et si peu mérité me / mit hors de moi-même : dans le premier transport de ma colère, je portai la main sur la garde de mon épée ; plus prompt que l'éclair, Pulauski tira / la sienne. sa fille, sa fille éperdue, se précipita sur moi : Lovzinski, qu'allez-vous faire ! aux accens de sa voix si chère, je repris tout aussitôt / ma raison égarée ; mais je sentis qu'un seul instant venoit de m'enlever Lodoiska pour toujours. Elle m'avoit quitté pour se Jeter dans les / bras de son père ; le cruel vit ma douleur amère et se plut a l'augmenter : Va traître, me dit-il, va ! tu la vois pour la dernière fois. , Déposé à la Direction de la Librairie ; signé : Boselman inv(t) et Sculp(t) , A Paris Chez Boulard M(d) d'Estampes rue S(t) Martin N° 112 ; numéro d'inventaire ancien sur une étiquette collée en bas à gauche : phi 776 et au verso : 77-348 ; numéro d'inventaire : 2011.0.157 ; numéro : 1
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Précision sujet représenté
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La comédie héroïque intitulée Lodoïska est créée en 1791 au Théâtre Feydeau par Luigi Chérubini. Elle repose sur un roman-mémoire libertin, Les Amours du Chevalier de Faublas de Louvet de Couvray (publié de 1787 à 1790). Alors que des Tartares conduits par Titzikan souhaitent renverser le baron Dourlinski, seigneur sanguinaire qui a dévasté leur pays, le jeune comte Floreski, accompagné de son fidèle écuyer Varbel, approche également de la demeure de Dourlinski alors qu'il est à la recherche de sa bien aimée Lodoïska. Après s'être trouvés nez à nez et avoir échangé quelques coups d'épée, Floreski et Titzikan décident de s'allier contre le tyran; fruit du hasard, Floreski reçoit une pierre, lancée d'une des tours du château, à laquelle est attaché un message, message naturellement signé Lodoïska . Le baron Dourlinski qui, subjugué par sa beauté, souhaite épouser Lodoïska, fait entrer Floreski et Varbel dans son château : les deux compagnons, mentant sur leur véritable motivation, demandent l'hospitalité pour la nuit. Après avoir failli être empoisonnés par les sbires du tyran, Floreski et Varbel finissent par révéler leur identité et leur dessein à Dourlinski, qui les emprisonne et s'empresse de faire connaître cette arrestation à Lodoïska. Prise au piège, la jeune femme accepte d'épouser Dourlinski en échange de la liberté de Floreski mais elle planifie secrètement de se suicider par la suite. Alors que les jeunes amants se lamentent sur le sort qui les attend, les Tartares, conduits par Titzikan, prennent d'assaut le château de Dourlinski, le tuent et, fin heureuse, permettent ainsi à Lodoïska de vivre pleinement son amour avec Floreski.
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