Joconde - catalogue - dictionnaires
Joconde
Portail des collections
des musées de France
logo  catalogue - notice complète
  icone imprimer
Réponse n° 223
Domaine

archéologie ; orfèvrerie ; gaulois

Dénomination

torque

Titre

Torque tubulaire à double fermoir

Lieu création / utilisation

France, Tarn, Lasgraïsses (lieu d'utilisation)

Période création/exécution

1ère moitié 3e siècle av JC

Genèse

oeuvre en rapport

Historique

voir aussi : brassard (25044)

Découverte/collecte/récolte

France ; Tarn ; (Lasgraïsses, lieu de découverte) ; découverte fortuite ; (1885, date de découverte)

Précision découverte/collecte

Découvert au cours de travaux agricoles, dans une vigne, en 1885. Il était associé à un anneau de cheville en or, à des fragments de céramiques, à des ossements d'animaux [porc, cheval et mouton (?)] à deux fragments osseux rubéfiés ainsi qu'à des mottes de terre rubéfiée.

Matériaux/techniques

or, fonte creuse, fonte à la cire perdue

Description

Or jaune. Les deux parties du corps sont réalisées par fonte creuse à cire perdue sous forme d'un cylindre arqué avec un joint longitudinal à l'intrados. Les manchons sont fabriqués de la même manière, avec un joint longitudinal provoqué par le chevauchement des bords du tube. Chaque extrémité du corps est enfoncée et soudée dans un manchon dont le bord a été resserré pour y adhérer parfaitement. La jonction des deux parties est marquée par deux groupes de trois granules en pyramide soudés à l'alliage. À l'origine, les deux tampons étaient soudés entre eux par l'intermiaire d'une large bague en feuille d'or, elle-même entourée d'une bague plate dentelée. Cet ensemble était enfilé et soudé sur l'un des manchons. Le tampon externe comporte la partie femelle du fermoir avant, sous la forme d'une plaque circulaire avec des rebords, dans laquelle est découpée une mortaise rectangulaire. L'ouverture avant du manchon opposé est bouchée par un disque épais surmonté d'un tenon en T, obtenu par fonte massive. Le fermoir arrière, quasiment invisible lorsque le collier est fermé, se compose d'une encoche et d'une goupille. La première, constituant la partie mâle du fermoir dorsal, est faite d'une plaque surmontée d'un tenon en T et d'une languette de métal rabattue et soudée sur son petit côté. À l'opposé, une plaque circulaire dotée d'une mortaise bouche l'autre extrémité du corps tubulaire. Le tenon vient coulisser dans cette fente et l'ensemble est maintenu en place par une petite tige d'or munie d'un bouton au centre d'une de ses longues faces ; elle est légèrement cintrée pour suivre la courbure du collier. Cette goupille coulisse pour pénétrer dans le tube opposé afin de bloquer le fermoir, empêchant ainsi les deux parties du collier de se soulever. (D'après H. Hautenauve, L'or de Tolosa, p. 134 et 140). Bijoux creux. Les observations sur l'anneau menées, en 2005, au C2RMF (Centre de recherche et de restauration des musées de France) ont démontré que le décor avait été obtenu par martelage d'une tôle d'or. ; Le bijou se compose d'un corps tubulaire rigide séparé en deux arcs égaux grâce à un premier fermoir sur la nuque, et un deuxième, à l'avant, situé entre la tige et les tampons. Le corps est orné sur les deux-tiers du pourtour de motifs en relief de type plastique, d'inspiration végétale. La partie en contact avec le cou est lisse. -

Dimensions

Diamètre en cm 17 ; Poids en gr 404.38 (après restauration)

Utilisation/destination

parure

Période utilisation/destination

1ère moitié 3e siècle av JC

Sujet représenté

ornementation (guirlande, fleur, pétale, coquille)

Précision sujet représenté

Le décor donne l'impression d'une guirlande de fleurs, aux bourgeons et fleurons à peine éclos, torsadée par un double ruban. Les fleurs sont constituées de quatre boutons lisses, d'un bouton gainé, de deux boutons à trois pétales et d'un motif enroulé en coquille d'escargot. Les manchons cylindriques portent un décor éxubérant dans la continuité de celui du corps. Cinq fleurs décorent les bagues des tampons. Elle sont composées de quatre pétales formant une couronne externe et de deux pétales de part et d'autre du coeur. D'après H. Hautenauve, L'or de Tolosa, p.134 et 140-143

Etat de conservation

état moyen

Lieu de conservation

Toulouse ; musée Saint-Raymond

Statut juridique

propriété de la commune ; achat ; Toulouse ; musée Saint-Raymond

Date acquisition

1885

Anciennes appartenances

l'inventeur (Lasgraïsses)

Numéro d'inventaire

25043

Exposition

L'art celtique en Gaule, Marseille-Paris-Bordeaux-Dijon, 1983-1984.
I Celti, Venise, Pallazo Grassi, 1991.
L'Or de Tolosa présentée au musée Saint-Raymond, Musée des Antiques de Toulouse, du 17 octobre 2001 au 20 janvier 2002.

Bibliographie

Cabié (E.), "Bijoux antiques en or découverts à Lasgraïsses", dans Revue du département du Tarn, 1885, (p. 258-262.)
Cartailhac (Emile), "Les torques et le bracelet d'or de Lasgraïsses", extrait de Matériaux pour l'histoire primitive et naturelle de l'homme, 3e série, t. III, Paris, 1886, (p. 182-190.)
Roschach (Ernest), Histoire graphique de l'ancienne province de Languedoc, Toulouse, 1904, (p. 167-168.)
Déchelette (Joseph), Manuel d'archéologie préhistorique, celtique et gallo-romaine. II. Archéologie celtique ou protohistorique, première partie, Paris, 1910, (p. 1339-1341.)
Beauregard (Comte O. Costa de), "Le torque d'Herczegmaroz (Hongrie) et les colliers d'or gaulois du bassin de la Garonne", dans Congrès de la Société préhistorique de France, Autun, 1907, Le Mans, 1908,
Joulin (Léon), "Les Sépultures protohistoriques dans le Sud-Ouest de la France", dans Revue Archéologique, 1912, (p. 31.)
Bulletin municipal, 1935, (p. 53, n° 3a.)
Labrousse (Michel), Toulouse antique des origines à l'établissement des Wisigoths, Paris : Ecole Française de Rome, 1968 (Bibliothèque des Ecoles Françaises d'Athènes et de Rome), Paris, 1968, (p. 114-115.)
Duval (Paul-Marie), Les Celtes, Paris, éditions Gallimard, 1977, (n° 153 et 357-358.)
Catalogue d'exposition L'art celtique en Gaule, Marseille-Paris-Bordeaux-Dijon, 1983, (n° 143.)
Eluère (Christiane), L'or des Celtes, L'Office du Livre, Fribourg, 1987, 219. (fig. 129.)
Cazes (Daniel), "La ville dans ses murs", dans Palladia Tolosa, Toulouse romaine, Toulouse : musée Saint-Raymond, 1988, p. 61-74. (p. 152-154.)
Cazes (Daniel), Le Musée Saint-Raymond, Musée des Antiques de Toulouse, éd. Somogy/musée Saint-Raymond, Toulouse/Paris, 1999, (p. 55.)
Hautenauve (Hélène), "L'orfèvrerie celtique au musée Saint-Raymond de Toulouse", dans Le Jardin des Antiques, 2000, 28, p. 9-15. (fig. 1-2.)
Catalogue d'exposition L'Or de Tolosa, Editions Odyssée,Toulouse, musée Saint-Raymond, Musée des Antiques, 2001, (p. 140-143 n° 76.)
Courau (Christophe), "Toulouse la rebelle", dans Historia, Paris, Editions Taillandier, mai 2003, n° 677, p. 76 à 87 (illustration p. 78.)
Eluère (Christiane), L'Art des Celtes, ouvrage publié avec le concours du Centre national du livre, Editions Citadelles et Mazenod, Paris, 2004, (fig. 236, p. 242.)
L'essentiel des collections 2011, musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse, les guides du MSR.1. (p. 11.)

Rédacteur

Mekrabech Souad

Copyright notice

© Toulouse, musée Saint-Raymond, © Service des musées de France, 2016

Crédits photographiques

© Jean-François Peiré

 

Renseignements sur le musée

 

05630000605

Notices :  

201   202   203   204   205   206   207   208   209   210   211   212   213   214   215   216   217   218   219   220   221   222   223   224   225   226   227   228   229   230   231   232   233   234   235   236   237   238  

Lots de réponses :  

1-200  201-238 


Requête :   ((torque) :DENO )
Relations :   Synonymes=1, Spécifiques=5, Génériques=0