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Ce dessin a été attribué à Ludovico Cigoli par A. M. Petrioli Tofani (voir in M. Collareta et S. Lecchini Giovannoni, Disegni di Santi di Tito, Florence, Gabinetto Disegni e Stampe degli Uffizi, 1985, sous n° 59 ; F. Faranda, Ludovico Cardi detto il Cigoli, Rome, 1986, sous n° 18 ; cat. exp. Il Seicento fiorentino, Arte a Firenze da Ferdinando I a Cosimo I, Florence, Palazzo Strozzi, 1986-1987, vol. II, sous n° 2.65) et rapproché de la tête de l'Enfant Jésus dans la Madone du Rosaire peint par cet artiste à Pontedera (église de San Jacopo e Filippo). Cette proposition a été rejeté par F. Viatte (Musée du Louvre, Cabinet des Dessins, Inventaire général des Dessins Italiens, III : Dessins toscans XVIè-XVIIIè siècles, vol. I : 1560-1640, Paris, 1988, n° 490), qui soutient la traditionnelle attribution de feuille à Santi di Tito, due à F. Baldinucci (t. II, p. 128). Ce dessin, ainsi que les INV 1950 et 1951 du Louvre, fait partie d'une série de portraits d'après modèle vivant dont la plupart sont conservés à Florence (Galleria degli Uffizi, n. 7563-7565 F, 7680 F, 7685 F, 7739-7741 F, 7743 F) - voir F. Viatte, op. cit., n° 488-490 Voir aussi : Ch. Thiem, Florentiner Zeichner des Frübarock, Munich, 1977, n° 2 F. Baldinucci ; traces de double filet brun ; IIème volume de sa collection, p. 128 ( Santi di Tito) - son fils, Francesco Saverio Baldinucci - Pandolfo Pandolfini, Camillo Pandolfini, Roberto Pandolfini, Angiolo Pandolfini, Anna Eleonora Pandolfini (épouse de Filippo Strozzi) et Eleonora Teresa Pandolfini, par héritage - Vendu par l'entremise de Filippo Strozzi, sur rapport de François Xavier Fabre, au Musée Napoléon en 1806 ; marque du Louvre (L. 1886).
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