sciences - techniques ; hygiène - médecine - santé

roue

roue de Ramsden

RAMSDEN Jesse (inventeur)

RAMSDEN Jesse : Salterhebble, 1735 ; Brighton, 1800. opticien anglais, constructeur d'instruments de précision.

3e quart 18e siècle

1768 achevé en

moyenne série

verre ; bois ; laiton

roue ; pieds : verre ; montants : bois ; manivelle : laiton ; bois ; mâchoires : laiton ; Entre deux montants de bois se trouve un plateau circulaire et vertical de verre, fixé en son centre à un axe horizontal qu'on fait tourner à l'aide d'une manivelle. Ce plateau est frotté, suivant son diamètre vertical, entre quatre "frottoirs" ou "coussins", de cuir ou de soie. Suivant son diamètre horizontal, il passe entre deux tubes de laiton recourbés en fer à cheval, qu'on appelle "peignes ou "mâchoires", parce qu'ils sont armés de dents, placés des deux côtés, en regard du plateau. Ces peignes sont fixés à un tube plus gros, qu'on nomme "conducteur", isolé sur des pieds de verre. Enfin, des bandes d'étain, collées des deux côtés des montants de bois font communiquer les coussins avec le sol par l'intermédiaire d'une chaîne métallique.

L. 68 cm ; H. 56,5 cm ; l. 44,5 cm ; VOLUM. 0,171 ; L. 93 cm (Total)

production d'électricité

Première machine électrostatique (par frottement, ou par influence); elle utilise une roue en verre pour transformer l'énergie mécanique en énergie électrique. La roue (ou plateau inducteur) en verre, entraînée par une manivelle, frotte sur des coussinets en cuir; les charges électriques positives ainsi crées sont stockées, par "influence", sur des conducteurs, tubes de cuivre creux, qui jouent le rôle de condensateurs. Cette roue était utilisée comme génératrice de courant. Il suffit de tourner la manivelle pour que la machine se charge progressivement d'électricité. Le plateau de verre, en tournant, frotte contre les coussins et les électrise négativement, tout en se chargeant lui-même positivement. Or la charge négative des coussins se perd dans le sol en passant par les bandes d'étain et la chaîne. Un quart de tour plus tard, l'électricité positive du verre décompose l'électricité neutre du peigne et des conducteurs, et attire par les pointes l'électricité négative. La roue de verre retrouve sa neutralité. Le processus se poursuit, donc les conducteurs restent chargés d'électricité positive. Ce courant est transmit par les conducteurs à l'aiguille de laiton située à l'autre extrémité de l'appareil et peut être utilisé. Si l'on approche la main et aussi longtemps qu'on tourne le plateau, on en tire des étincelles plus ou moins fortes.

Lyon ; musée des Hospices civils de Lyon

propriété de l'établissement public ; don ; Lyon ; musée des Hospices civils de Lyon

20/12/2002

RENAUD Albert ; ASSOCIATION AMARANTHINE ; Collection Albert Renaud

2007.0.8050.M ; PATSTEC.HCL.RENAUD.0009 ; SB94 (Inventaire Chassard-Amiel)

Exposition "Histoire de rayons X", Grand Dôme de l'Hôtel Dieu de Lyon, du 15 septembre au 31 octobre 2005 ; Exposition photo à partir du 8 janvier 2013 par Michel BREYSSE, Groupement Hospitalier EST, Responsable Service Audiovisuel et Multimédia, 59, Bd Pinel, 69677 BRON Cedex, Tél. 04.27.85.50.32 ou 39 26 32 DECT

ROUSSET-BEAUMESNIL Chantal ; PIOTROVITCH D'ORLIK Sergueï ; LUITAUD Maxime ; DEROLEZ Séverine ; VOIRON Clémence

© Lyon, Musée des HCL - GHE, 2012, © Service des musées de France, 2015

© Roxane Poudenas & Léo Lespets

Renseignements sur le musée

M1039008053