peinture

tableau

PORTRAIT DE MADAME NICAISE PERRIN NEE CATHERINE DELEUZE, ARRIERE GRAND-MERE PATERNELLE DE MADAME G. CRAUK

PERRIN Jean Charles Nicaise

Paris, 1754 ; Paris, 1831

France

4e quart 18e siècle ; 1ère moitié 19e siècle

oeuvre en rapport

Si N. Perrin est peintre d'histoire, on le méconnaît souvent comme portraitiste : aujourd'hui sont seules répertoriées les diverses oeuvres conservées à Versailles, - Portrait de l'artiste par lui-même;Portrait de M. de Leuze, beau-père de l'artiste;Portrait du Maréchal Lannes;et ce Portrait de Madame Perrin du Musée de Valenciennes. Le peintre présente son épouse dans un cadre sobre, et confortable, une partition posée sur les genoux dans une attitude familière qui contrasterait avec le luxe quasi ostentatoire du costume si celui-ci n'était pas un prétexte pour raviver la gamme assez froide qui domine dans le reste de la présentation. Ce portrait exécuté un peu à la manière de son très cher maître Durameau ainsi que le souligne l'auteur anonyme des Lettres analytiques, critiques et philosophiques sur les tableaux du Salon de 1791, (Coll. Deloynes, t. 17, no 441, p. 425) fit l'objet de nombreuses observations lors de son exposition au Salon : portrait mal ajusté, d'une manière sèche, sans vérité et d'une couleur médiocre pour le rédacteur du Salon de peinture (Coll. Deloynes, t. 17, no 442, p. 448), ... du vrai et des choses sèches dans la tête. De la roideur dans les étoffes pour l'auteur de l'Explication et critique impartiale de toute les peintures, Gravures exposées au Louvre par M. D... (Coll. Deloynes, t. 17, no 436, p. 63). Madame Perrin avoue une étroite ressemblance avec la jeune femme qui figure sur la toile (H. : 1.46;L. : 1,10. S.b.d. : J.C.N. Perrin) passée successivement en vente à l'Hôtel Drouot (Paris, 14 décembre 1901, no 41) sous le titre de Portrait du peintre et de sa fille et à la Galerie Charpentier (Paris, Vente-liquidation Fourrés, 27 juin 1935, no 46) sous celui plus imprécis de Jeune couple. Cette similitude des physionomies devrait permettre de restituer à cette dernière son titre initial ou de poser comme hypothèse que ce jeune couple n'est autre qu'une représentation du peintre et de son épouse. Quoiqu'il en soit, elle permet de souligner à propos de l'oeuvre de Valenciennes, qu'actuellement et à l'exception de celui du Maréchal Lannes de Versailles, les seuls portraits connus de J.C.N. Perrin sont ceux pour lesquels l'artiste a utilisé les membres de sa famille comme modèles. Dominique Viéville

peinture à l'huile, toile

H. 100, l. 82

portrait (Perrin Catherine, Deleuze Catherine, femme, à mi-corps, assis, partition)

Valenciennes ; musée des Beaux-Arts

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété de la commune ; Valenciennes ; musée Crauk ; don

1902

Crauk Gustave ; Crauk Mme

P.46.1.493

affectation;Valenciennes ;musée des Beaux-Arts

don de Mme Crauk à la Ville de Valenciennes en 1902

Calais, Arras, Douai, Lille. Trésors des Musées du Nord de la France. II. Peinture française 1770-1830. (no 45, reprod.);1989, Montargis, Musée Girodet Un peintre sous la Révolution : Jean-Charles Nicaise Perrin (1754-1831)

Catalogue de sculptures, peintures, eaux-fortes, dessins, aquarelles, gouaches, gravures, médailles antiques, meubles anciens, objets artistiques divers, faïences anciennes composant le Musée Gustave Crauk. Valenciennes, 1903. (no 206) ; ROSENBERG, P.. Catalogue de l'exposition de David à Delacroix, Paris, Grand-Palais, 1974-1975. (p. 553 (p. 560 de l'édition anglaise))

© musée des beaux-arts de Valenciennes, © Direction des musées de France, 1999

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