Précision auteur/exécutant
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HAVARD : Meulan, 1878 ; Paris, 1909 ; femme ; Une des activités importantes du travail des cahiers d'inventaire est de contacter les structures muséales qui peuvent posséder dans leurs collections des oeuvres de l'artiste choisi. Une enquête systématique est faite auprès des villes de naissance et de mort de celui-ci, ainsi que de celles indiquées dans les dictionnaires spécialisés. Pour cette oeuvre, une réponse conséquente nous a été fournie par Pierre Ickowicz, Conservateur en chef du Château-Musée de Dieppe. Son intérêt a relancé le notre, cette peinture " académique " ne nous ayant pas beaucoup enthousiasmée. Valérie Havard, dans sa courte vie, semble bien représentative de ces courants féministes militants de l'époque charnière 19e - 20e siècles en Europe. Orpheline, élevée par sa tante maternelle, elle fut à la fois peintre, poète, auteur dramatique et fondatrice d'associations philanthropiques. Dessinant et peignant à l'aquarelle depuis l'enfance avec des professeurs privés, elle fréquenta, jeune, les milieux artistiques - ainsi le couple Edouard Manet - Berthe Morisot - exposa au Salon dès 1902, visita la Belgique et l'Angleterre et donna objets, peintures et aquarelles aux musées de Dieppe (suite à un séjour heureux en 1892), Bourbon Lancy et Meulan. Cette artiste est intéressante pour Mâcon, à double titre. Tout d'abord, elle est cousine de Henry Havard, Inspecteur général des Beaux-Arts et auteur d'un legs important à la Ville de Mâcon pour sa bibliothèque et son musée, en 1923. Ensuite, sur les appuis de ce dernier, elle prit des cours avec Denis-Pierre Bergeret, lui même présent dans les collections par le biais du legs Havard. (pp. 28-31).Lors de l'exposition aux Ursulines, en 2008, le maître et l'élève étaient à nouveau rapprochés sur les cimaises. (Nane Tissot)
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Précision inscriptions
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Signature et date de l'artiste en bas à droite : Valérie Havard 1903 ; inscription manuscrite, au dos sur le cadre : Robinot ; inscription, sur le châssis : A3 ; tampon, au dos de la toile : MOIRINAT PARIS ; étiquette, sur le cadre (étiquette de salon ?) : 887/1903
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