dessin

La Mort d'un homme juste (?)

VALDES Lucas de

né à Séville en 1661 ; mort à Séville en 1725. Fils de Juan Valdés Leal, sa carrière de graveur et de peintre est précoce. A la fin du siècle, à la tête de l'atelier de son père, il est l'un des artistes les plus importants de Séville. Il s'installe à Cadix en 1719 où il enseigne les mathématiques à l'Ecole navale jusqu'à sa mort. Parmi ses oeuvres, on compte de nombreuses peintures à la détrempe dans les édifices religieux de Séville (monastère de san Clemente, église de Los Venerables Sacerdotes...)et des peintures de chevalet, tandis que sa production graphique reste mal connue et montre une facture encore dépendante de son père.

espagnole

17e siècle ; 18e siècle

oeuvre en rapport

plume ; blanc (rehaut) ; encre brune ; lavis brun ; pierre noire ; parchemin ; collé en plein ; lavis d'encre brune ; gouache (blanche, rehaut) ; gouache blanche

Plume et encre brune, lavis d'encre brune, rehauts de gouache blanche, sur parchemin. Trait d'encadrement à la plume et encre brune, repris avec des rehauts de gouache blanche. annotation à la plume et encre brune, dans le bandeau en bas à droite :Lucas Valdes', et autre annotation effacée

H. en m 0,162 ; L. en m 0,136

scène (homme, allongé, lit, assis, agonie, moine, franciscain, femme, ange) ; vue d'intérieur (tableau, Cène, dais, chaise, anthropomorphe)

iconographie religieuse ; Préparation de l'Ame chrétienne au Salut avant la mort

Paris ; musée du Louvre département des Arts graphiques

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété de l'Etat ; achat ; musée du Louvre département des Arts graphiques

1852

Standish ; Louis-Philippe, biens privés ; Standish, Frank Hall ; Louis-Philippe Ier, roi des Français ;
dernière provenance : Louis-Philippe, biens privés

INV 18473.BIS, recto

Le thème de cette feuille n'a pu être élucidé, mais on peut formuler des hypothèses sur son interprétation. A.E. Pérez Sanchez (communication orale) nous a souligné l'étroite analogie avec une série de dessins d'un style hétérogène mais attribués à Antonio de Pereda (mort en 1678) (voir RF 43250), sans doute antérieure à celui-ci et dont l'attribution à Lucas de Valdés ne semble pas en cause. Tous illustrent le même thème de la mort d'un homme juste. Ces pendants appartiendraient à une suite d'illustrations préparant l'Ame chrétienne au Salut avant la mort (L. Boubli et A. E. Perez Sanchez, dans cat. exp. Dessins espagnols : Maîtres des XVIe et XVIIe siècles, Paris, Musée du Louvre, 1991, n° 103). J. Brown et A.E. Pérez Sanchez voient dans ces dessins une série d'illustrations pour un traité de la bonne mort (dans catalogue d'exposition, Tres siglos de dibujo sevillano, Séville, Hospital de los Venerables, 1996, p.282, n°125). (...) L'attribution de cette feuille à Lucas de Valdés pose des difficultés car on ne connaît pas cet aspect de son oeuvre, mais aucune autre figure importante de cette époque ne vient infirmer actuellement une telle attribution. (L. Boubli, Musée du Louvre, Département des Arts graphiques, inventaire Général des dessins de l'Ecole espagnole, XVIe-XVIIIe siècles, Paris, 2002, RMN, n° 151, p. 141) F.H. Standish ; legs de F.H. Standish au roi Louis-Philippe, en 1841 - Louis-Philippe, vente Paris, 6 décembre 1852, partie du n° 617, p. 63 - Acquis par le Louvre. Montage ancien conservé séparément.

Dessins espagnols : Maîtres des XVIe et XVIIe siècles, Paris, Musée du Louvre, Département des Arts graphiques, 199., n° 103 - Tres siglos de dibujo sevillano, Séville, Hospital de los Venerables, 1995-1996, n° 125.

Alfonso Emilio Pérez Sanchez, Lizzie Boubli, " Dessins espagnols. Maîtres des XVIe et XVIIe siècles ", RMN, 1991

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