archéologie ; gallo-romain

clochette

anonyme (bronzier)

France, Bourgogne, Saône-et-Loire, Autun (lieu de création)

Gaule

gallo-romain ; antiquité

"Les éléments métalliques sont, avec ceux en os, parmi les seuls fragments conservés des meubles en bois aujourd'hui disparus; ceux-ci étaient, comme pour des époques plus récentes, agrémentés d'éléments rapportés en bronze ou en fer, soit utilitaires, et parfois traités avec une volonté ornementale [...], soit purement décoratifs [...]" Autun, Augustodunum, 1987, pp. 101-114 ; "Tintinnabulum est un terme assez vague qui désigne toutes sortes de sonnailles, comme celles que l'on accroche aux roues des chars et qui teintent lorsque le véhicule s'ébranle, ou encore celles dont on se pare et qui soulignent les gestes. La sonnaille peut être de facture très rudimentaire et constituée en plusieurs lames métalliques qui s'entrechoquent. Ce peut être aussi un grelot ou un jeu de grelots (a,b). On sait que certaines d'entre eux étaient attachés au cou de petits animaux familiers. Les clochettes (et timbres) s'inscrivent aussi dans cette catégorie." Autun, Augustodunum, 1987, pp. 130-131, n° 209

France ; Bourgogne ; Saône-et-Loire ; Autun (lieu de découverte) ; (19e siècle, date de découverte)

bronze, forgé, moulage

Fragment de clochette en bronze, moulé d'une seule pièce (anse et conque); circulaire; à lèvre et pince plates; à faussures non marquées; à épaulement marqué par une double incisions; à anse légèrement ovale, plate, section triangulaire et percée. Manque le battant. ; "Elles présentent une grande variété dans leurs tailles comme dans leurs sections : certaines ont un profil hémisphérique surbaissé ©, d'autres une base rectangulaire ou carrée bien ponctuée (g). Les tailles les plus réduites y sont représentées car certaines font moins d'un centimètre de diamètre. Le métal le plus couramment employé est le bronze, mais certaines pièces sont en argent (k). Selon la taille des sonnailles, un anneau est rapporté ou fait corps avec la partie sonnante de l'objet. Les sonnailles constituées de simples feuilles de métal martelées présentent souvent une tige de métal qui traverse la conque sonore et qui simultanément constitue l'anneau de fixation et le battant. Il faut noter à ce propos que les sonnailles sont rarement munies de battants. Elles étaient en effet fréquemment montées à plusieurs sur une tige de façon à s'entrechoquer. Il faut enfin signaler que le profil "campaniforme" de nos cloches et clochettes remonte au début du Moyen Age. Avant cette date, la silhouette était droite, abrupte, sans cerclage ni lèvre." Autun, Augustodunum, 1987, pp. 130-131, n° 209

Hauteur en cm 2.20 ; Largeur en cm 2.20

Autun ; musée Rolin

propriété de la commune ; don ; Autun ; musée Rolin

1955 acquis ; 1954 entrée matérielle

Ancienne collection du musée de l'Hôtel de Ville ; Société Eduenne

A2004.00.000.1.0.670

Autun Augustodunum - Capitale des Eduens, musée Rolin - Hôtel de Ville - Autun, 16 mars- 27 octobre 1985 (type : p. 130-131, n° 209 d)
Labaune, Le mobilier métallique gallo-romain d'Autun-Augustodunum, Bilan et perspectives à partir des collections anciennes conservées au musée Rolin à Autun, Mémoire de DEA, Université de Bourgogne, 2000 (p. 165, pl. 129, n° 4)

© Autun, musée Rolin, © Service des musées de France, 2016

© Claudine Massard

Renseignements sur le musée

01610012663