sculpture ; croyances - coutumes ; croyances - coutumes

bâton de procession

Saint Antoine

anonyme

18e siècle

noyer, bois, doré, polychrome, fer étamé

Bâton de procession en noyer (tourillon et socle : parties rajoutées) et bois doré et polychrome non déterminé pour le reste, avec bougeoirs en fer étamé

H. 65 ; L. 47 ; Pr. 15

objet du culte ; procession

figure (saint Antoine abbé, robe, vêtement religieux, chapelet, livre, cloche, porc, pain) ; ornementation (godron, perle orn, acanthe, feuille, volute, ornement à forme végétale)

Saint Antoine est représenté en pied, de face, la jambe droite pliée. Il est tonsuré et porte une calotte et une longue barbe noires. Il est vêtu de la robe de bure à capuchon des moines de l'Ordre des Antonins : cette robe est dorée, tandis que le capuchon est noir avec un revers doré. Saint Antoine porte un chapelet à gros grains à sa ceinture. Il tient le Livre de la Règle des Antonites ouvert dans sa main gauche et une cloche de la main droite. Son pied droit est posé sur un cochon ; un pain (?) est posé au sol sur sa gauche. Il repose sur un socle circulaire lisse rouge et vert, situé lui même sur une base argentée composée d'un bandeau à décor de perles et godrons saillants et de feuilles d'acanthe dans sa partie inférieure d'où partent deux volutes végétales supportant des pique-cierges en fer étamé, avec une tige en tétraèdre et corolle à festons percés d'un trou. Pied circulaire, avec bandeau de feuillage et talon uni

Dijon ; musée d'Art Sacré

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété de la commune ; achat ; Dijon ; musée d'Art Sacré

1995

Golmard Mr

995.7.1

Saint Antoine était un saint protecteur du bétail et particulièrement des porcs. Des boulettes de pain frottées contre la statue du saint étaient distribuées aux pourceaux pour les protéger des maladies. Les cochons des Antonins portaient une clochette ; ils avaient droit de libre pâture et nettoyaient les villages de leurs ordures. La clochette est également l'attribut des ermites. Le pain peut rappeler le pain supplémentaire apporté selon la tradition par un corbeau à l'ermite Paul parce qu' Antoine lui rendait visite (voir "L'Iconographie de l'Art Chrétien" de Louis Réau, Paris, PUF, 1958, tome III, p.101-115) ; Etat moyen, complet

© Dijon, musée d'Art Sacré, © Direction des musées de France, 2002

© Perrodin François - utilisation soumise à autorisation

Demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation

Renseignements sur le musée

Contact musée

Musées en Bourgogne

01390003051