sculpture

gisant

Gisant de la Noyée d'Amboise

anonyme (mouleur)

France

Indre-et-Loire (lieu de création)

19e siècle

décor déposé

Il s'agit du moulage d'un gisant en marbre blanc conservé dans l'église Saint-Denis-hors d'Amboise. Jusqu'en 1770, ce gisant se trouvait dans la chapelle Notre-Dame de Bondésir (Montlouis, Indre-et-Loire), fondée en 1554 par Philibert Babou de la Bourdaisière et Marie Gaudin son épouse. Il est probable qu'il s'agit du gisant même de Marie Gaudin. Le linceul recouvrant la partie inférieure du corps décharné de la gisante, la tête appuyée sur deux coussins, les cheveux épars, la bouche entr'ouverte sont comparables par leur réalisme poussé, aux gisants d'Henri II et Catherine de Médicis à Saint-Denis. Le surnom de "noyée d'Amboise" qui lui a été donné vient d'une légende répandue au XIXe siècle qui faisait de cette oeuvre une sculpture du Primatice reproduisant les traits de sa femme, noyée au cours d'une promenade en barque sur la Loire. Ce moulage a été légué au musée de Blois en 1933 par le sculpteur tourangeau Henri Varenne avec tout son fond d'atelier.

plâtre, moulage

L. 164 ; H. 30 ; P. 51 ; VOLUM. 250920

pratique funéraire

portrait (Gaudin Marie, femme, linceul, tête : cheveux, bras, main, nudité)

Il est probable qu'il s'agit du gisant même de Marie Gaudin. Le linceul recouvrant la partie inférieure du corps décharné de la gisante, la tête appuyée sur deux coussins, les cheveux épars

Blois ; musée du château de Blois

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété de la commune ; ancien fonds ; Blois ; musée du château de Blois

1932

32.8.8 ; 55.190

Catalogue des collections lapidaires, Dossier 27, p. 79 ; Ranjard, La Touraine archéologique, Tours, 1942

Perrot Clémentine

© musées de Blois, 2012 ; © Service des musées de France, 2012

© Bruno Guignard ; 1995

demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation

Renseignements sur le musée

M0271001001