Domaine
|
estampe
|
Titre
|
Portrait d'André Hercule, cardinal de Fleury
|
Auteur/exécutant
|
THOMASSIN Henri Simon le Fils (graveur) ; AUTREAU Jacques (d'après, peintre) ; RIGAUD Hyacinthe (d'après, peintre)
|
Précision auteur/exécutant
|
THOMASSIN : Paris, 1687 ; Paris, 1741 ; AUTREAU : Paris, 1657 ; Paris, 1745 ; RIGAUD : Perpignan, 1659 ; Paris, 1743
|
Ecole
|
France
|
Période création/exécution
|
2e quart 18e siècle
|
Millésime création/exécution
|
1730 ; 1750
|
Période original copié
|
2e quart 18e siècle
|
Matériaux/techniques
|
papier vergé, eau-forte, burin
|
Description
|
Eau-forte et burin sur papier vergé
|
Dimensions
|
Hauteur de la feuille en cm 58 ; Largeur de la feuille en cm 43.5 ; Hauteur à la cuvette en cm 56.1 ; Largeur à la cuvette en cm 42
|
Inscriptions
|
signature ; inscription ; inscription ; inscription ; lettre
|
Précision inscriptions
|
signature, en bas à droite : Gravé par S.H. Thomassin ; signature, en bas à gauche : Peint par Autreau ; inscription, en bas à droite : Offert Par Honoré Barja ; inscription : dans l'image, sous le portrait : Effigiem pinxit Hiacinthus Rigaud divint Michealis eques ordinis ; inscription : dans l'image, sur une dalle : QUEM FRUSTRA QUAESIVIT CYNICUS OLIM / ECCE INVENTUS ADEST ; lettre : André Hercules, Cardinal de Fleury, / Grand Aumônier de la Reine, Ministre d'Etat, Grand Maître et Surintendant des Postes
|
Sujet représenté
|
portrait (Fleury André Hercule de, homme, en buste, cardinal, ministre)
|
Précision sujet représenté
|
Issu d'une famille de petite noblesse, André Hercule de Fleury connaît une rapide ascension et devient un des personnages les plus considérables tant de l'Eglise que de l'Etat. Partisan enthousiaste de la bulle Unigenitus, il gagne la faveur royale et devient l'aumônier de la reine et le précepteur du futur Louis XV. Considéré avec bienveillance par le roi puis par le régent, son ascension politique le mène au Conseil des affaires ecclésiastiques en 1723. En juin 1726, il est nommé ministre d'Etat et devient premier ministre de Louis XV, sans en porter officiellement le titre, gouvernant avec une très ferme autorité. La même année, il accède au cardinalat. Sa longévité aux affaires lui vaut le surnom de "son éternité". Henri-Simon Thomassin intègre ici le fastueux portrait peint en 1728 par Rigaud de ce cardinal qui fut aussi l'un des premiers personnages de l'Etat, dans l'univers de Diogène, le transformant en une sorte de vanité. Accroupi près du tonneau qui lui sert de maison, le vagabond muni d'un bâton et de la besace du mendiant éclaire de sa lanterne en plein jour le portrait du prélat tout en clamant sa quête de l'homme, du savoir être. L'extrême pauvreté n'est-elle pas l'expérience philosophique ultime, celle qui nous ramène à nous-même en nous arrachant à la possession ? Une copie de la peinture par François STIEMART (1680-1740) est conservée au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon , qui possède également une édition similaire de cette estampe.
|
Date sujet représenté
|
1653 né ; 1743 mort
|
Lieu de conservation
|
Châlons-en-Champagne ; musée des beaux-arts et d'archéologie
|
|
Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
|
Statut juridique
|
propriété de la commune ; legs ; Châlons-en-Champagne ; musée des beaux-arts et d'archéologie
|
Date acquisition
|
1899 entrée matérielle
|
Anciennes appartenances
|
Collection privée, Garinet Marguerite-Victoire, 1899 ; Collection privée, Garinet Jules, 1877
|
Numéro d'inventaire
|
899.11.1548
|
Copyright notice
|
© Châlons-en-Champagne, musée des beaux-arts et d'archéologie, © Direction des musées de France, 2012
|
Crédits photographiques
|
© Maillot Hervé, musée des beaux-arts et d'archéologie de Châlons-en-Champagne
|
|
demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
|
|
Renseignements sur le musée
|
|
Contact musée
|
|
03070005113
|