|
Précision auteur/exécutant
|
Haarlem, 1619 ; Haarlem, 1668 ; Fils et élève d'un peintre, il reçut selon Cornelis de Bie, les leçons de Frans Hals et du peintre équestre Pieter Verbeck, ce qui fut pour lui lourd de conséquences. Pour contracter une union contrariée par des raisons confessionnelles (protestant, il s'était épris d'une jeune catholique), il dut s'exiler à Hambourg vers 1638, mais rentra dès 1640 à Haarlem devant acquitter ses devoirs envers la gilde de Saint-Luc de cette ville. Dans les années suivantes, il fut plusieurs fois cité à Haarlem : en 1641-42 comme ayant déjà un élève, Koort Witholt ; en 1645 comme commissaire de la gilde ; et en 1666 comme ayant de nouveau un élève. Ses plus anciennes oeuvres datées connues remontent à 1646. Talent composite et virtuose, exécutant d'une extrême facilité qui, bien que décédé à quarante-huit ans, laissa une oeuvre considérable (Hofstede de Groot, en 1908, recensait déjà plus d'un millier de tableaux de Philips Wouwerman), immensément admiré, copié, gravé, notamment au XVIIIe siècle. Comme paysagiste, Wouwerman se révèla, vers 1645, l'une des personnalités les plus douées du monde harlémois, parallèlement à Jacob Van Ruisdael et, comme lui, amateur de vues de dunes claires accrochant efficacement la lumière et se détachant pittoresquement sur des ciels nuageux et subtils. L'évolution stylistique de Wouwerman, difficile à saisir en raison du peu d'oeuvres datées, paraît aller dans le sens d'une peinture de plus en plus brillante, claire, menue et compliquée.
|
|
Précision sujet représenté
|
Au centre, deux chevaux se tiennent à côté d’un arbre. Leurs propriétaires assis devant eux se reposent avant de poursuivre leur chemin. Sur la droite, un âne est encore lesté de son chargement. A l'arrière-plan, quelques oiseaux volent dans un ciel nuageux.
|
catalogue - notice complète
