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Dossier
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Grands documents de l'histoire de France ; Armoire de fer
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N° notice
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AF-06778
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Série
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AE/I : Armoire de fer ; Carton n° 7 : Louis XVI et sa famille.
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Cote
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AE/I/5/16/5
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Cote origine
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F7 6544
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Analyse
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Transcription, non datée et déposée par la section administrative, d'une lettre de la "Junte suprême de Séville" adressée à "Louis XVIII" concernant la défense "des droits sacrés de l'Auguste Maison de Bourbon" en Espagne, faite au "Palais Royal d'Alcanzan" (sic), le 4 octobre 1808. Numérotée à la plume (No113), annotée, paraphée et tamponnée "Empire Français. Direction générale des archives."
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Dates document
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1808/10/04
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Accès
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original non accessible (conservé en réserve du musée)
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Reproduction
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tirage photographique; fichier numérique
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Support
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papier
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Taille
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25,2 x 20,5 cm
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Technique
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manuscrit;encre
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Type de document
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document écrit ; lettre
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Noms de personnes
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comte de Provence voir Louis XVIII (1755-1824) -- frère de Louis XVI ; Louis XVIII (1755-1824) (roi de France) ; Ferdinand VII (1784-1833) (roi d'Espagne) ; Junte de Séville ; Junte d'Aranjuez
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Noms de lieux
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Séville (Espagne) ; Palais Royal d'Alcanzan (Séville) ; Aranjuez (Espagne) ; Andalousie -- XIXe siècle ; France ; France -- XIXe siècle ; Espagne ; Espagne -- XIXe siècle
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Mots clés
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France -- XVIIIe siècle ; France ; Espagne -- XIXe siècle ; Espagne ; Europe ; règne de Napoléon Ier (1804-1814, 1815) ; prince du sang ; émigrés ; Bourbons ; guerre civile ; guerre ; représentant du peuple
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Notes
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En 1805, l'Espagne était devenue l'alliée de la France qui entamait une nouvelle lutte contre l'Angleterre (cf. AE/I/5/16/3). Charles IV de Bourbon, roi affaibli, est contraint d'abdiquer le 19 mars 1808 en faveur de son fils Ferdinand. Ce dernier doit se retirer face au frère de Napoléon Ier, Joseph Bonaparte. Cette intervention française en Espagne devait, à l'origine, permettre de rendre efficace le blocus continental décidé par Napoléon et isoler le Portugal, allié de l'Angleterre. Après l'abdication de Ferdinand, les belligérants français doivent faire face à plusieurs insurrections populaires hostiles à cette occupation. Celle du 2 mai 1808 marque le début de la longue guerre d'Espagne. Immortalisées par les tableaux de Fransisco de Goya (cf. musée du Prado), les répressions violentes des troupes de Murat ont été également diffusées par le biais de gravures et des témoignages. Le courrier, probablement adressé au comte de Provence frère de Louis XVI, émane de la junte, ou "junta", de Séville. Sorte d'assemblée en Espagne, elle était un lieu de débat, de représentation politique mais aussi de gouvernement. Ici, elle remercie le comte de Provence qui se propose de venir "combattre" pour le retour de "Don Ferdinand VII" de Bourbon sur le trône d'Espagne. Ce dernier est alors captif des Français au château de Valençay. Néanmoins, elle rappelle la prééminence de la "junte suprême" d'Aranjuez (cf. AE/I/5/16/5). Située non loin de Madrid, elle se charge du "gouvernement unique et suprême de toute l'Espagne" et des "transactions avec les puissances étrangères". On notera l'appellation de "Majesté très chrétienne" légitimant le titre de "Louis XVIII" bien qu'il ne soit pas couronné.
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