Dossier
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Albums des salons du XIXe siècle ; salon de 1882
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N° notice
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ARCG0547
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Fonds
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CP
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Série
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versements des ministères ; Beaux-Arts
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Cote
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F/21/7652
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N° support
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06
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N° pièce
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765206
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Analyse
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Album de photographies des oeuvres achetées par l'Etat intitulé : "Direction des Beaux-Arts. Ouvrages commandés ou acquis par le Service des Beaux-Arts. Salon de 1882. Photographié par G. Michelez". Oeuvres exposées au salon annuel organisé par la Société des artistes français, le 1er mai 1882, au Palais des Champs-Elysées à Paris. Tirage photographique sur papier albuminé représentant : - "Musique sacrée et musique profane", diptyque peint par G. Dubufe, No 906, présenté hors concours.
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Dates document
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1882
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Accès
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original non accessible (conservé en réserve de la section des Cartes et Plans)
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Reproduction
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photocopie de l'original interdite ; photographie ou impression d'image numérique
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Support
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papier ; papier photo ; papier albuminé
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Taille
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la planche mesure environ 46 x 62 cm; la photographie mesure environ 27 x 36, 5 cm
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Couleur
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O
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Technique
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tirage photographique albuminé
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Type de document
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recueil ; album ; document figuré ; photographie
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Noms de personnes
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Dubufe, G. (peintre) ; Michelez, G. (photographe); Société des artistes français
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Noms de lieux
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France; Paris (France) -- Palais des Champs-Elysées -- Lieu d'exposition
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Mots clés
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XIXe siècle; Troisième République; arts et spectacles; arts plastiques; art officiel; salon artistique; salon de 1882; photographie d'oeuvre d'art; peinture; peintre; photographe; diptyque peint; allégorie des arts des sciences et des techniques; hors concours; musique; instrument de musique; flûte; nymphe; femme; femme ailée; nu; ange; orgue
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Notes
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L'album n'a pas de page de titre (sauf mentions extraites du dos de la reliure) et les tirages photographiques ne sont pas numérotés. Dans le catalogue, citation sans nom d'auteur : Musique profane. "Le temple a cinq mille ans et d'une antique gloire/Il ne lui reste plus que son lion vermeil/Qui garde les secrets de quelque grande histoire/Scellée à son front d'or sous le poids du soleil!/Un dieu, presque un enfant, à la flûte d'ivoire,/Chante, et son rythme lent et régulier, pareil/Au murmure du fleuve où les ibis vont boire,/Des siècles endormis a troublé le sommeil./Le lac sacré frémit aux caresses des choses/Et les nymphes des eaux, comme des fleurs écloses,/Laissent voir au ciel bleu leur réveil chaste et nu§/La vision dura ce que dure un sourire,/Et ce monde étonné qui s'éveille et s'admire/Vécut tant que chanta le charmeur inconnu." Musique sacrée : "L"Eglise est la maison la plus belle du monde,/Faite pour le Dieu tendre et doux en qui je crois,/N'ayant pour serviteurs près de la Sainte Croix/Que des anges gardiens à chevelure blonde./Le murmure qui semble emplir la nef profonde,/C'est le bruit de leurs pas et c'est leur douce voix,/Et quand ils sont joyeux et graves à la fois,/C'est qu'ils font leur concert en chantant à la ronde!/De ses premiers baisers le matin, chaque jour,/Descend parer l'autel pour le festin d'amour;/Alors parmi l'encens, les rayons et les flammes/Quelque chose s'entend d'invisible et de pur,/Comme un chant féminin qui flotte dans l'azur/Et c'est pourquoi je crois que les anges sont femmes!"
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Voir aussi
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