Dossier
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Grands documents de l'histoire de France ; Armoire de fer
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N° notice
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AF-03142
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Série
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AE/I : Armoire de fer ; Carton n° 13 : Napoléon Ier et sa famille.
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Cote
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AE/I/13/26
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N° pièce
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3
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Analyse
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Lettre autographe signée de François, duc de Reichstadt, au général *** au sujet de ses études et particulièrement de son apprentissage de sa langue natale, écrite en français à Schönbrunn, le 22 septembre [1]827. Déposé aux Archives nationales par l'empereur Napoléon III en 1864.
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Dates document
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1827/09/22
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Accès
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original non accessible (conservé en réserve du musée)
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Reproduction
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tirage photographique; fichier numérique
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Support
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papier
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Taille
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23,5 x 20 cm
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Technique
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manuscrit;encre
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Type de document
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document écrit ; lettre ; document produit par un particulier ; correspondance
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Noms de personnes
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Bonaparte, François-Charles-Joseph dit l'Aiglon (1811-1832) (duc de Reichstadt) Voir Napoléon II; Bonaparte, Napoléon (1769-1821) ; Napoléon II (1811-1832) -- fils de Napoléon Ier et Marie-Louise
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Noms de lieux
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Shönbrunn, château de (Vienne) ; Vienne (Autriche) ; Autriche -- XIXe siècle ; Parme (Italie) ; France ; France -- XIXe siècle
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Mots clés
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Autriche ; Autriche -- XIXe siècle ; Premier Empire ; apprentissage ; formation ; éducation ; correspondance ; lettre ; enseignement
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Notes
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Résidence d'été remaniée sous l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche, le château de Shönbrunn est situé dans les environs de Vienne. En tant que petit-fils de François II, empereur d'Autriche, le duc de Reichstadt y résidait en septembre 1827. Depuis 1816, le fils de Napoléon Ier était sous la tutelle de l'empereur à Vienne. Sa mère, Marie-Louise, impératrice déchue, avait obtenu le duché de Parme de la part des vainqueurs de Napoléon Ier. Elle y résidait fréquemment (cf. AE/II/2799). Dans cette lettre adressée à un "général", le jeune homme témoigne de son intérêt pour l'étude et la stratégie. Le sévère comte Maurice Dietrichstein, grand chambellan de l'impératrice d'Autriche, avait été chargé de son éducation. Elève alerte, le fils de Napoléon Ier avoue sa fascination pour ce père quasi inconnu mais fort célèbre dans les cours européennes. La pratique de la langue française est d'autant plus importante pour le jeune orphelin qu'elle est celle dont "[s]on père s'est servi pour commander dans toutes ses batailles où il a glorifié son nom".
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