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Dossier
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Grands documents de l'histoire de France ; Florilège
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N° notice
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04525
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Fonds
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Musée
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Série
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armoire de fer et Musée; musée des documents français
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Cote
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AE/II/2723
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Cote origine
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K149/17 (2)
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Analyse
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Lettre autographe de Madame de Pompadour à Joseph Paris Duverney, financier, conseiller d'Etat, au sujet de l'Ecole militaire, datée du 18 septembre 1750.
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Dates document
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1750/09/18
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Accès
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original non accessible (conservé en réserve du musée)
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Reproduction
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tirage photographique; fichier numérique
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Support
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papier
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Taille
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14,5 x 10 cm
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Technique
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manuscrit;encre
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Type de document
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document écrit ; lettre
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Noms de personnes
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Lenormant d'Etiolles, Jeanne-Antoinette Poisson (1721-1764) (marquise de Pompadour) ; Pâris, Joseph dit Pâris-Duverney (1684-1770) (financier)
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Noms de lieux
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France ; Versailles (Yvelines) ; Yvelines (Ile-de-France - département) ; Ile-de-France (France - région administrative)
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Mots clés
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enseignement ; école ; école militaire ; Saint-Cyr ; France -- XVIIIe siècle ; règne de Louis XV (1715-1774) ; fondation ; aristocratie ; finance ; architecture ; architecture civile ; favorite ; mécénat
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Notes
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Madame de Maintenon s'était illustrée, sous le règne de Louis XIV, par la création d'une institution destinée à recevoir et éduquer les jeunes filles pauvres de l'aristocratie. Saint-Cyr répondait à la vocation pédagogique de la Maintenon, dont l'expérience auprès des bâtards légitimés, dont le duc du Maine et le comte de Toulouse, avait convaincu le roi d'accorder les moyens nécessaires à sa fondation.
La marquise de Pompadour, amie des lettres et des arts, tient à son tour à laisser une trace de son influence auprès du roi. À cet effet, elle a l'idée d'une école destinée à former les futurs officiers de l'armée royale.
Ange-Jacques Gabriel, premier architecte du roi, est chargé du projet, dont les plans sont achevés en 1751. L'ambition qui préside à sa mise en œuvre - les bâtiments et la chapelle devant dépasser par leur ampleur et leur faste les bâtiments des Invalides construits sous Louis XIV - explique les difficultés budgétaires rencontrées lors du chantier. La Pompadour et son ami Joseph Paris, qu'elle surnomme affectueusement " Nigau (sic) " sont initialement chargés d'en assurer le financement. Après une révision à la baisse du grand projet initial et le partage des bâtiments entre deux institutions, l'école militaire d'une part, le collège de la Flèche d'autre part, les travaux sont cependant achevés en 1780, soit seize ans après la mort de madame de Pompadour.
" Mr Daucour qui, comme vous le sçavés mon cher grand Nigau, a épousé M de Malvoisin l'aînée m'a demandé ce qui est contenu dans le mémoire cy joint. Mr d'Argenson m'a dit qu'il vous en laissait le maître. Ainsy je compte que vous me ferés ce plaisir sy cela est possible sans faire tort à personne.
Nous avons été avant-hier à Saint-Cyr. Je ne peux vous dire combien j'ay été attendrie de cet établissement ainsy que de tout ce qui étoit. Ils sont tous venus me dire qu'il faudroit en faire un pareil pour les hommes. Cela m'a donné envie de rire car ils croironts quand notre affaire cera établie que c'est eux qui onts donné l'idée. Je vous embrasse de tout cœur mon cher Nigau "
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