Dossier
|
Grands documents de l'histoire de France ; Armoire de fer
|
N° notice
|
AF-02151
|
Série
|
AE/I : Armoire de fer ; Carton n° 4 : Autographes.
|
Cote
|
AE/I/2/26
|
Analyse
|
Lettre autographe signée de Louis-Marie de La Réveillère-Lépeaux adressée au ministre de l'intérieur lui annonçant sa démission en tant que membre de l'Institut, datée du "9 prairial an XII". Cette lettre comporte le tampon des "Archives du Royaume".
|
Dates document
|
1804/05/29
|
Accès
|
original non accessible (conservé en réserve du musée)
|
Reproduction
|
tirage photographique; fichier numérique
|
Support
|
papier
|
Taille
|
22 x 16,5 cm
|
Technique
|
manuscrit;encre
|
Type de document
|
document écrit ; lettre
|
Noms de personnes
|
La Révellière-Lépeaux, Louis-Marie de (1753-1824) (homme politique - membre de l'Institut) ; Institut de France ; Chaptal, Jean-Antoine (1756-1832) (chimiste - ministre de l'Intérieur) ; Ministère de l'intérieur
|
Noms de lieux
|
Paris (France) -- XIXe siècle ; Paris (France) ; France -- XIXe siècle; France
|
Mots clés
|
France ; XIXe siècle ; France -- XIXe siècle ; Premier Empire ; Napoléon Bonaparte ; Institut de France ; serment ; démission ; ministre de l'intérieur ; ministre
|
Notes
|
Cette lettre est signée par La Réveillière-Lepeaux, ancien représentant aux Etats-Généraux et à la Convention. Il est également connu pour sa participation au Directoire. Après le coup d'Etat de Bonaparte le 18 Brumaire an VIII, il décide de s'écarter de la vie politique et le rappelle dans ce courrier. Ce souhait de se "retirer à la campagne" pour "rester dans une retraite absolue" n'est plus en adéquation avec ses obligations de membre de l'Institut de France. Par cette démission, le fondateur de cet établissement prestigieux crée en 1795 n'aura pas à "prêter le serment" à l'empereur. Le ministre de l'intérieur le lui avait demandé dans un précédent courrier. Quelques jours plus tôt, un senatus-consulte avait conféré à Bonaparte le titre d'empereur héréditaire. Chaptal, fondateur de la première école d'arts et métiers, est alors ministre de l'intérieur depuis novembre 1800.
|