Sous la direction d’Arnaud Baudin et Laurent Morelle
Prix de vente : 28€
Paru en décembre 2016
La vitalité des recherches sur l’écrit cistercien ne s’est pas démentie au cours des dernières décennies ; elle s’est illustrée par de nouvelles éditions de sources, une attention accrue portée aux « pancartes » monastiques, documents longtemps réputés spécialité cistercienne, tandis que les chercheurs faisaient dialoguer fructueusement actes de la pratique et manuscrits de bibliothèque.
Le neuvième centenaire de la fondation de Clairvaux a été l’occasion de soumettre la diversité du monde cistercien au prisme de ses écrits diplomatiques, administratifs et de gestion autour de trois axes de réflexion – la production, la conservation et les manipulation(s).
De la Normandie à la Lorraine, du Danemark au Portugal, les auteurs explorent les outils de production et de contrôle de la mémoire mis en place dans les monastères d’hommes et de femmes, entre le XIIe et le XVe siècle, au sein d’une même filiation ou en les confrontant à leur environnement proche (actes épiscopaux, fontevristes ou bénédictins). De ce « maquis d’écritures » surgit une variété de documents inédits et de techniques énigmatiques qui interrogent l’existence d’une spécificité cistercienne de l’écrit, la volonté réelle ou supposée d’uniformisation de l’écriture au sein de l’Ordre, la réappropriation des formes et des formules, l’influence des maisons-mères sur leur filles et le poids de l’environnement local auquel chaque monastère doit s’acclimater.
Édité par Arnaud Baudin et Alexis Grélois
Prix de vente : 30€
Parution fin janvier 2017
Fondée par saint Bernard en 1115, l’abbaye de Clairvaux connut un rayonnement extraordinaire dans l’Occident médiéval et donna naissance à la branche la plus féconde de l’ordre de Cîteaux, avec plus de 360 maisons d’hommes. Entièrement rebâti au XVIIIe siècle, le monastère fut supprimé en 1790, ses bâtiments vendus comme biens nationaux puis transformés en maison centrale de détention en 1811. Malgré la richesse de ce passé, l’abbaye demeura pourtant dans l’ombre de son fondateur jusqu’à la création de l’association Renaissance de l’abbaye de Clairvaux en 1979, puis l’organisation du premier colloque sur l’histoire de Clairvaux en 1990.
Vingt-cinq ans après, le neuvième centenaire de l’abbaye constitue une nouvelle étape dans la production historiographique claravallienne comme en témoigne la publication des Actes de ce deuxième colloque organisé à Troyes et à Clairvaux du 16 au 18 juin 2015.
À travers une vingtaine d’essais répartis en quatre axes principaux, les auteurs dressent un bilan des dernières recherches de ce Temps long de Clairvaux et jettent les bases des études à venir : des îles Britanniques au Portugal, en passant par la Catalogne et la Sicile, ils nous conduisent le long de ce rameau si fertile ; de la porterie de l’abbaye-mère aux confins de la Transylvanie, ils racontent l’intégration des moines blancs dans le monde des campagnes et des villes ; de la bibliothèque du monastère aux créations de Le Corbusier, ils interrogent la culture de Clairvaux et l’existence, réelle ou imaginaire, d’un « art cistercien » ; enfin, du XVe au XVIIe siècle, ils nous présentent les figures de deux abbés entraînés dans la tourmente du Grand Schisme et des écueils de la commende.
Ouvrages disponibles en librairie ou auprès des Archives départementales de l'Aube
(frais de port par volume : 2,45€ ; chèque à l'ordre du Trésor public)
Direction des Archives et du Patrimoine de l'Aube
131, rue Etienne Pédron
10000 TROYES
Tél. : 03 25 42 52 62
Mèl. : archpat.aube[@]aube.fr
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