1.1401 - Les Flamants
Saint-Barthélémy, est du 14e arrondissement
références documentaires : Patrimoine XXe, architecture domestique
n° répertoire édition X : 1401, p 38. 2005
Conception & rédaction T. Durousseau arch., 2007
désignation : Les Flamants
8 avenue Georges Braque, chemin de Sainte-Marthe au Merlan
quartier Saint-Barthelemy 13015
Lambert 3 : latitude 3.06417; longitude 43.3342
Accès : bus 38 : métro Bougainville - Malpassé, bus 53 : métro Saint-Just - La Busserine.
propriétaire : OPAC SUD, 80, Rue Albe, 13234 Marseille Cedex 4
programme : Ensemble de 784 logements HLM, 899 à l'origine, dans le cadre de l'Opération Secteur Expérimental de 15 000 Logements, Concours de 1969.
Maître d'ouvrage : OPAC Sud.
Ensemble de 23 immeubles Type Linéaire, R+ 8 et R+10. Secteur F de la ZUP n° 1.
dates, auteurs : Dispensé de Permis de Construire. Livraison : 1972. Réhabilitation 1983-87.
Projet de Rénovation Urbaine : 2006.
Jacques Carrot, Charles Delfante, Pierre Jameux, Bernard Laville, André Jollivet (rehab), Antoine Grumbach (PRU), architectes.
BET OTH Rhône Alpes.
Entreprise, J.-L. Stribick (Saint-Etienne), Société Générale de Travaux Alpins.
cf. notices : 1363 - Les Tours K - 1402 - Les Iris - 1529 - La Savine
sources : AD : 7 ETP 320-325
Notice :
Les Flamants font partie du concours de 15 000 logements lancé par A. Chalandon en 1969 et remporté par les architectes J. Carrot, C. Delfante et l'entreprise Stribick avec le modèle M 400. Les architectes d'adaptation P. Jameux et B. Laville élaboreront un assemblage inédit, en étoile à trois branches mais dénuée de distribution centrale. La préfabrication est réalisée à Plan-de-Campagne. L'histoire de la cité se confond avec celle de la réhabilitation urbaine en France. Dès 1976, les architectes R. Gaertner et R. Zonca remettent en état les entrées d'immeubles. Moins de dix ans plus tard, A. Jollivet entame une réhabilitation avec d'importants changements d'usages (école d'infirmière, logements étudiants). Malgré l'absence de démolition, le nombre de logements se réduit à 784 logements. Une étude de définition urbaine est lancée en 1999 avec le choix de l'architecte A. Grumbach, qui prévoit la démolition de huit immeubles réduisant à 403 le nombre de logements à réhabiliter. L'image architecturale qui avait fortement été transformée entre 1986 et 1999 va encore être modifiée par l'importance des démolitions visant à la fragmentation de la cité. Le montant des investissements pour assurer l'élimination physique à terme du Modèle M 400, allié au coût social explique assez clairement l'arrivée des lois tours et barres de 1973. Enfin il pose la question de l'intérêt réel de "l'action vigoureuse sur les prix qu'a permis le programme des 15 000 logements" comme l'écrivait en 1972 le directeur de la Construction Robert Lion.
Fichiers associés :
- Carte du 14e arrondissement de Marseille
- Notice monographique imprimable
© Thierry Durousseau, 2004-2005
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