Ce petit fascicule de 48 pages, édité par OREP et écrit par Dominique Cliquet, conservateur de l'archéologie à la DRAC de Basse-Normandie, a pour objectif de présenter l'évolution des méthodes d'investigations en archéologie, notamment sous l’impulsion du développement et de la professionnalisation de l'archéologie préventive, et d'aborder les «principales» disciplines connexes de l'archéologie qui participent à l'analyse des sites. Ce sont : les sciences de la terre (géologie, pétrographie, géomorphologie, stratigraphie), les sciences naturelles (pédologie, micromorphologie, études des flores (palynologie, anthracologie), des faunes depuis les diatomées et les ostracodes jusqu'aux très grands mammifères, anthropologie), les sciences physico-chimiques (traceurs chimiques, matières organique, chimie organique, ADN), les sciences de l'homme (archéozoologie, analyse spatiale, ethnoarchéologie), les sciences et techniques (technologie et mise en œuvre des matières premières)... Toutes ces données sont resituées dans leur contexte chronologique et temporel où les méthodes de datations radionumériques prennent de plus en plus d’importance.

L'exemple choisi, pour illustrer cette synergie qui peut prendre parfois des aspects d'une « enquête » est un site du Paléolithique moyen du Nord Cotentin, en Normandie. Telles les pièces qui constituent un puzzle dont il manquerait certaines pièces, une évocation graphique donne un coup de projecteur sur le quotidien des néandertaliens, il y a environ 70 000 ans.