Avec environ 80 œuvres (tableaux, sculptures, dessins, et pierres lithographiques) provenant des collections du musée du Louvre, du musée national Eugène-Delacroix, du musée d’Orsay et du Victoria and Albert Museum de Londres, cette exposition réalisée dans le cadre d’un partenariat avec le musée du Louvre et le musée national Eugène-Delacroix propose de montrer au public la constitution d’un imaginaire collectif bâti autour des œuvres de Shakespeare.
Le XIXe siècle est marqué par un regain d’intérêt pour les grandes fresques littéraires du passé, Dante et Shakespeare deviennent alors des sources d’inspiration pour les auteurs romantiques et pour les peintres .
Une exposition en trois parties
L’exposition permet des confrontations inédites entre certaines œuvres, qui n’ont encore jamais été exposées ensemble.
John Boydell, graveur et éditeur anglais, a fait illustrer les textes de Shakespeare par les plus grands artistes de son temps à partir de l’année 1776. Mais ce sont les représentations données à Paris en 1822 et 1827 qui marquent le début de la redécouverte de Shakespeare en France. Dans la première partie intitulée «La Boydell Gallery et la découverte de Shakespeare en France », le visiteur peut découvrir « Lady Macbeth somnambule » de Johann Heinrich Füssli (musée du Louvre), ainsi que trois fragments du Songe de la reine Catherine de Füssli, exposés côte à côte.
Les sentiments , l’étrangeté et la morale influencent les peintres et les graveurs pour créer un art de l’émotion. « La construction d’un imaginaire » constitue la deuxième partie de cette exposition et permettra au visiteur de voir pour la première fois en dehors de Paris les pierres lithographiques de la suite Hamlet d’Eugène Delacroix. Dans cette partie sont exposées également des compositions réalisées à partir des scènes de Macbeth par Théodore Chasseriau, comme, par exemple, L’appartion des rois, conservé en dépôt au musée des Beaux-Arts de Valenciennes. Les représentations de Macbeth offrent un exemple parfait du romantisme finissant.
Dans « la fin du romantisme : fantastiques images », sont exposées des œuvres de Gustave Doré, comme, scène de Macbeth, lavis conservé au musée d’art moderne de Strasbourg, ou Ophélie, de Paul Steck, conservé au musée des Beaux-arts de la ville de Paris.
Une exposition reconnue d’intérêt national
Cette exposition est reconnue d’intérêt national, par le ministère de la Culture et de la Communication. Il récompense ainsi chaque année les musées de France qui mettent en œuvre un projet d’exposition remarquable par sa qualité scientifique, ses efforts en matière de médiation culturelle et son ouverture à un large public.
Adresse / Contact :
Musée de l’hôtel Sandelin
14 rue Carnot
62500 Saint-Omer
Tél : 03 21 38 00 94
Mél : musees-accueil@ville-saint-omer.fr
Partager la page