Si les trois zones incendiées étaient concernées (bras sud du transept, chœur et façade ouest), c’est la tribune d’orgue, gigantesque mikado de bois, métal et pierre, qui a été la plus complexe à traiter. Les grandes pièces ont été retirées une à une puis les vestiges soigneusement descendus au sol. Si quelques éléments de sculpture ont pu être retrouvés, ils sont hélas rares au regard de ce qui existait et parfois dans un état de dégradation avancée. Deux atlantes, figures majeures de la sculpture du buffet d’orgue, ont tout de même été retrouvés. L’ensemble des débris fera l’objet d’un tri. Les éléments conservés seront soigneusement étudiés (provenance, état de conservation) afin de déterminer leur future affectation.
Pour permettre cette opération, l’ensemble du mobilier présent dans la cathédrale (dont plusieurs centaines de bancs) a dû être évacué hors de l’édifice et donc dépollué des poussières de plomb qui venaient les recouvrir.
La pollution au plomb a nécessité la mise en place d’installations de chantier importantes sur le parvis mais également sur le front nord de la cathédrale, les accès demandant le respect de protocoles très contraignants.
Parallèlement à cette opération, la préparation de la dépollution de la cathédrale est toujours en cours. Des essais ont été réalisés au début du mois de mars donnant des résultats concluants.
Partager la page