Ce qu’il y a de fascinant dans le travail de Leticia Martinez Perez, c’est son répertoire de formes. Non pas tant en fonction de là où il puise, mais plutôt de la manière qu’il a de les associer. Les rondeurs céramiques, les globes de verre, corolles de luminaires, billes de terre tout en courbes douceur, couleurs pastel et fluo, pourraient hâtivement faire penser à un univers dit féminin. Oui, mais… Les pièces en volumes, les sculptures transcendent ses formes et les rendent quasiment inidentifiables . En résultent un peuple de créations et de créatures tenant tantôt de l’objet, tantôt du vivant, associant le textile, rubans et plumets, dont la délicatesse et la volatilité induisent le jeu et avec le jeu, la performance, enlevée et enthousiaste. C’est un théâtre, où la plasticité tient autant du corps et de l’objet que de leurs épousailles.
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