Le choix de cette ville est judicieux car de nombreuses œuvres d’art ont été commandées pour être exposées dans les places publiques ou les parcs et jardins. Si ces sculptures ou peintures murales permettent aux citoyens d’accéder librement à leur patrimoine, elles nécessitent cependant des protocoles adaptés pour leur sauvegarde et leur transmission.

Des artistes, des responsables de services culturels, des restaurateurs et des conservateurs du patrimoine ont partagés leurs expériences menées notamment à Rennes, Angers, Tours, Marseille, Amboise et Bordeaux. Ces experts ont permis de rappeler les bonnes pratiques permettant de respecter l’intégrité tant matérielle que conceptuelle de ce patrimoine fragile et son acceptation sociale par une médiation appropriée.

Une documentation technique est indispensable à constituer dès la phase de conception et de production. Sont également nécessaire un suivi régulier et un budget d’intervention en cas de restauration par un professionnel agréé. Si l’œuvre vendue ou donnée n’appartient plus matériellement à l’artiste, elle reste cependant protégée par le droit d’auteur 70 ans après son décès augmentés des années de guerre.

La commande publique d’œuvres relève ainsi d’un processus long afin d’instaurer une relation de connivence avec les habitants. Elle prend en compte certaines contraintes telles que l’adaptation du cadre de vie et la concertation avec l’artiste ou ses ayants-droit. Certaines œuvres sont conçues pour des publics particuliers tels que l’hôpital ou l’établissement scolaire dans le cadre de la procédure 1% artistique.

Pour la 4^e année, ces rencontres régionales Quelle stratégie pour le patrimoine et la culture en Centre Val de Loire ? initiées en 2019 par la DRAC Centre-Val de Loire, en partenariat avec les villes d’accueil, poursuivent les échanges fructueux entre les acteurs du patrimoine, de la création, des industries culturelles et du développement social par la culture.