Pendant ces deux jours, le public était invité à découvrir les pans méconnus de l'histoire de France, détails dérobés aux regards, lieux tenus secrets, etc., qui se cachent derrière les façades des quelque mille cent sites et monuments ouverts à la visite, dans le Cher, l'Eure-et-Loir, l'Indre, l'Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher et le Loiret.
Le public a donc à nouveau massivement répondu à cette invitation : il était nombreux à se rendre dans les grands lieux touristiques, à ouvrir les portes de monuments qui participaient pour la première fois, à voir sous un angle nouveau ces sites patrimoniaux qui offrent à cette occasion des animations et des visites spécifiques.
Les Journées du patrimoine ont fait recette. Du moins au sens figuré, car la plupart des lieux à visiter étaient en accès libre et sans contribution financière. Mais, recette au sens de succès car le millésime 2012 restera marqué par une très grosse fréquentation du public
Notamment à Tours, où quelques 100 000 personnes ont été comptabilisées lors de ces journées organisées par le service Patrimoine. A noter le succès de deux ouvertures exceptionnelles : la base aérienne 705 où plus de 7 000 personnes ont foulé le tarmac. Cette première expérience ayant été victime de son succès, le colonel de la base a du refuser du monde. La chambre de commerce et d'industrie de Tours a quant à elle été visitée par plus de 2 000 visiteurs. Le Technicentre SNCF de Saint-Pierre-des-Corps a profité des Journées du patrimoine pour ouvrir ses portes au public et présenter ses métiers.Le samedi, plus de 6.000 personnes ont visité le «chantier central», où est assurée la maintenance des matériels ferroviaires.
A Blois, plusieurs sites étaient ouverts à la visite, qu'il s'agisse de musées, de visites guidées, d'édifices publics ou privés exceptionnellement ouverts ou d'animations spécifiques. 56 visites guidées et animations étaient proposées. Comme les années précédentes, le service Ville d'Art et d'Histoire a coordonné l'ensemble de la manifestation. La deuxième édition de la Journée du patrimoine spéciale «enfants» confirme l'intérêt des enseignants et de l'Éducation nationale pour cette manifestation autour d'un thème patrimonial. Le chiffre de fréquentation globale en est témoin puisqu'il passe de 600 enfants pour 2011 à presque 1000 enfants pour 2012. Quelques chiffres pour illustrer le nombre de visiteurs durant le week end : château royal (6 309), Maison de la magie (3 112), musée de la Résistance (447), Expo 41 - Marigny (479), Pavillon Anne de Bretagne (569) et enfin l'Hôtel d'Alluye (1 048). D'autre part, ce fut l'occasion de redécouvrir la maisonnée Saint-François, ancien séminaire transformé en maison de retraite. Ouverte depuis juin, les bâtiments originaux ont été conservés dans l’esprit original. Au château de Monteaux quelques 250 visiteurs ont également eu accès au parc, moulin et chapelle. A Romorantin, la pagode et le château ont été plébiscités avec presque 500 visiteurs. Et le musée Matra n’a pas été boudé non plus puisque 350 personnes ont profité du demi-tarif proposé par l’établissement durant ces journées. A Vendôme, les quatre guides qui assuraient les visites de La Trinité et du clocher roman n’ont pas vraiment eu de temps morts : 40 personnes le samedi matin, 17 l’après-midi avec un arrêt pour… cause de mariage. Et dimanche, 50 curieux le matin et une centaine l’après-midi ! Près de 500 personnes ont visité la commanderie d’Arville. Sur les deux jours, sept visites guidées étaient proposées par des guides costumées.
Comme chaque année, la forteresse Châteaubrun à Cuzion, a fait partie des sites du département de l'Indre qui ont accueilli le plus de visiteurs, plus de 2.000.
A Beaugency, plusieurs sites ont connu l'affluence tels que la glacière (785 visites) ou le clocher Saint Firmin (430 visites) , sans compter bien évidemment le donjon et ses 1 103 visiteurs.
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A noter que le thème de la trentième édition des Journées européennes du patrimoine : 1913-2013, cent ans de protection.
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