Dispositifs d’aide à la recherche pour les professionnels de musées
Comme le mentionne l’article L. 441-2 du Livre IV du Code du Patrimoine, contribuer aux progrès de la connaissance et de la recherche ainsi qu’à leur diffusion est une mission essentielle des musées de France. De nombreux dispositifs nationaux et internationaux permettent d’accompagner les professionnels, hommes et femmes, de musées dans leurs projets de recherche.
Des dispositifs variés
Les dispositifs nationaux et internationaux d'accompagnement des professionnels, hommes et femmes, de musées dans leurs projets de recherche, sont variés. Nous en proposons ici un recensement :
- Les résidences dédiées à la recherche
- L’aide à la mobilité pour la recherche
- Les bourses de soutien à la recherche et de mobilité en France et à l’étranger
- Les prix
- Le doctorat comme modalité de validation de la recherche
- Les congés de formation
- Les programmes internationaux
- Le dispositif CIFRE en musée
- Carte blanche pour l’histoire de l’art
Les résidences dédiées à la recherche
En partenariat avec le Service des musées de France (SMF), l’Institut national d'histoire de l'art (INHA) accueille chaque année des professionnels en poste dans un musée de France (conservateurs, attachés et assistants de conservation, chargés de collections…) pour un séjour de recherche à Paris d’une durée maximum de trois mois avec la possibilité de fractionner ce séjour. Les projets peuvent prendre divers aspects : étude des collections, préparation d’une exposition ou d’une publication ou encore études préalables à la rénovation d’un musée ou d’un parcours muséal ou à la restauration d’œuvres. Les invitations sont ouvertes par voie de mises à disposition et l’INHA rembourse à la collectivité territoriale le salaire de l’agent pour la durée de son séjour.
L’appel à candidature est annuel et ouvert de septembre à novembre pour l’année suivante.
L’INHA accueille chaque année deux conservateurs du patrimoine d’État pour une période variant d’un à six mois afin de mener à bien une recherche en histoire de l’art et en archéologie. Une convention garantit la décharge des obligations de service du candidat et le maintien de sa rémunération.
Les candidatures peuvent être transmises tout au long de l’année.
L’aide à la mobilité pour la recherche
L’Institut national d'histoire de l'art (INHA) offre des bourses pour soutenir les séjours de recherche en histoire de l’art et en archéologie en France et en Europe. Cette aide d’un montant maximum de 800 € s’adresse aux chercheurs en activité dans un cadre professionnel et à tous les professionnels du patrimoine sans condition de nationalité.
L’appel à candidature est annuel et ouvert entre janvier et février pour l’année en cours.
Les bourses de soutien à la recherche et de mobilité en France et à l’étranger
Certaines bourses de recherche sont spécifiquement dédiées aux professionnels du patrimoine :
L’INHA et l’Académie de France à Rome attribuent chaque année deux bourses de recherche post-doctorale d’un montant de 3.000 € chacune. Elles sont destinées aux chercheurs français et étrangers en histoire de l’art, post-doctorants, conservateurs du patrimoine sans limite d’âge, souhaitant se rendre à Rome pour effectuer une recherche dans les institutions romaines ou italiennes. Les projets de recherche doivent porter sur la période moderne et contemporaine (XVe -XXe) et pendant le séjour, d’une durée minimale d’un mois, les boursiers peuvent être logés à la Villa Médicis à Rome.
L’appel est annuel et ouvert de juillet à novembre pour l’année suivante.
> https://www.inha.fr/fr/recherche/appels/liste-annuelle-des-appels/bourses-andre-chastel.html
La Fondation Carnot attribue chaque année deux bourses de recherche à l’étranger d’un montant de 6 000 € chacune pour les jeunes conservateurs et restaurateurs du patrimoine, diplômés de l’INP. Cette bourse doit leur permettre de réaliser un travail de recherche dans le pays de leur choix.
L’appel est annuel et ouvert jusque mi-novembre pour l’année suivante.
> http://www.inp.fr/Recherche-colloques-et-editions/Recherche/Bourses-Carnot
Financée par le ministère de la Culture, la bourse Focillon est décernée tous les ans par le Comité français d’histoire de l’art (CFHA) à un jeune chercheur en histoire de l’art de moins de 45 ans (alternativement à un universitaire et à un conservateur titulaires d’un poste), sans exclusivité de domaine ou de période. D’un montant de 10 000 €, la bourse permet au candidat de séjourner pendant trois mois à Yale University, New Haven, Connecticut.
L’appel est annuel et ouvert jusqu’en juin pour l’année suivante.
L’INHA, la Villa Finaly et le Kunsthistorisches Institut in Florenz - Max Planck-Institut attribuent chaque année deux bourses de recherche post-doctorale d’un montant de 3 000 € chacune. Elles sont destinées à de jeunes chercheurs français et étrangers en histoire de l’art, doctorants, conservateurs du patrimoine de moins de 45 ans, souhaitant se rendre à Florence pour y effectuer des recherches dans les institutions locales. Les lauréats sont logés à la Villa Finaly pour une durée à déterminer.
L’appel est annuel et ouvert entre février et mars pour l’année suivante.
> https://www.inha.fr/fr/recherche/appels/liste-annuelle-des-appels/bourse-robert-klein.html
Le Centre national des arts plastiques (CNAP) accompagne des projets de recherche portés par des restaurateurs en lien avec une institution française ou étrangère. L’aide est de 4 000 €, renouvelable une fois pour la même somme et s’adresse aux restaurateurs récemment diplômés résidant en France. Les candidats peuvent proposer un sujet de recherche libre sur le thème des techniques de restauration et de conservation préventive des œuvres d’art contemporain ou répondre à l’appel à projet du Fonds national d’art contemporain, placé sous la responsabilité du CNAP.
L'appel est annuel et ouvert jusqu'en octobre pour l'année suivante.
> https://www.cnap.fr/navigation/soutien-la-creation/restaurateurs/modalites-de-candidature
D’autres bourses de recherche sont destinées aux jeunes docteurs en histoire de l’art, mais peuvent également être intéressantes pour les professionnels du patrimoine titulaires d’un doctorat. En voici quelques exemples non exhaustifs :
L’INHA s’associe avec les services culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis soutenus par la Ford Foundation (États-Unis) et la FACE Foundation afin de proposer la bourse Beauford-Delaney. Cette bourse annuelle d’un montant de 12 000 $, finance une recherche originale sur l’art afro-américain sans restriction de période (XIXe-XXIe siècle). Elle s’adresse, sans condition de nationalité, en alternance une année sur deux soit à des chercheurs en histoire de l’art indépendants ou rattachés à des institutions, titulaires d’un doctorat ou d’une expérience professionnelle équivalente, soit à des étudiants achevant un Master ou entrant en Doctorat et aux professionnels de moins de 30 ans. La bourse s’adresse à des candidats actifs en France qui souhaitent mener une recherche aux Etats-Unis.
L’appel est annuel et ouvert en mars-avril pour l’année suivante.
> https://www.inha.fr/fr/recherche/appels/liste-annuelle-des-appels/bourse-beauford-delaney.html
La Bibliothèque nationale de France et le musée du Quai Branly-Jacques Chirac proposent pour la troisième année consécutive deux bourses destinées à favoriser la recherche de post-doctorants et d’enseignants-chercheurs autour du thème de l’histoire et du parcours des collections extra-européennes au sein des deux institutions.
Les projets doivent porter sur des collections extra-européennes, des collectionneurs, ou des expéditions/missions dans des contextes chrono-culturels de collecte précis, impliquant les collections du musée du quai Branly –Jacques Chirac et de la Bibliothèque nationale de France. L’objectif à terme est de cartographier à large échelle des fonds d’institutions publiques, permettant de faire un lien entre archives et objets, pour mieux connaitre l’histoire des collections.
> https://www.bnf.fr/fr/bourses-de-recherche-sur-lhistoire-et-le-parcours-des-collections
Les Ecoles françaises à l’étranger proposent également des bourses de recherche très intéressantes. Les plus connues pour l’histoire de l’art sont celles de :
L’Ecole française de Rome : https://www.efrome.it/candidater/dispositifs-daccueil-de-chercheurs
L’Ecole française de Rome et l’Académie de France à Rome attribuent notamment chaque année huit bourses pour des recherches doctorales portant sur l’Art de la Renaissance à nos jours (Lauréats Daniel Arasse en histoire de l’art et culture visuelle). Ces bourses sont destinées aux chercheurs francophones, doctorants ou post-doctorants en histoire et théories des arts souhaitant se rendre à Rome pour effectuer une recherche dans les institutions romaines et/ou situées en Italie portant sur la période moderne et contemporaine. Il n’y a aucune condition de nationalité. Le montant de la bourse s’élève à 1 000 € par mois.
L’Ecole française d’Athènes : https://www.efa.gr/fr/formation-a-la-recherche/bourses
La Casa Vélasquez de Madrid : https://www.casadevelazquez.org/la-casa/candidatures-chercheurs/
Le musée Fabre conserve depuis 2017 un fonds « François Daulte » constitué du fonds d’archive de l’historien d’art, auteur notamment du premier catalogue raisonné de Frédéric Bazille (1841-1870). A ce fonds s’ajoute un ensemble exceptionnel de 76 lettres autographes de Frédéric Bazille, 8 lettres de sa famille et 30 lettres de ses amis artistes : Claude Monet, Auguste Renoir et Edmond Maître notamment.
Afin de valoriser ce fonds ainsi que plus largement les recherches de François Daulte, il a été décidé l’instauration d’une bourse annuelle « François Daulte » d’un montant de 10 000 €.
Ainsi, la bourse de recherche « François Daulte » soutiendra des recherches en histoire et en histoire de l’art dans la lignée des champs d’étude de François Daulte.
> https://museefabre.montpellier3m.fr/RESSOURCES/APPEL_A_CANDIDATURE_BOURSE_FRANCOIS_DAULTE
L’INHA et le Centre allemand d’histoire de l’art (Deutsches Forum für Kunstgeschichte-DFK) propose une bourse de 1 700 € par mois pendant un an. Elle s’adresse aux chercheurs en histoire de l’art, doctorants et post-doctorants en début de carrière sans restriction de nationalité, souhaitant mener une recherche originale sur l’histoire du marché de l’art en France sous l’occupation (1939-1945). Les boursiers mènent leurs recherches à Paris dans le cadre des deux institutions partenaires.
L’appel est annuel et ouvert en juillet pour l’année suivante.
> https://www.inha.fr/fr/recherche/appels/liste-annuelle-des-appels/bourse-inha-dfk.html
Cette bourse d’un montant de 24 000 € pour un an de recherche, est destinée aux chercheurs, français et étranger, en histoire de l’art souhaitant mener une recherche sur « l’art commercial au XXe siècle ». La recherche doit aboutir à une publication et peu éventuellement être le support pour la réalisation d’une exposition au Musée international des arts modestes (MIAM) à Sète.
L’appel est ouvert une année sur deux de février à mars pour l’année suivante.
Cette bourse d’un montant maximum de 10 000 € est destinée aux jeunes chercheurs en sciences sociales ou en histoire de l’art (master, doctorat ou post-doctorat) qui développent un projet de recherche en lien direct avec les collections et/ou les fonds d’archives conservés par le Musée National d’Art Moderne (MNAM).
Une à cinq bourses sont attribuées chaque année aux projets retenus et soutenus par un conservateur du MNAM.
Financée par la Terra Foundation for American Art à l’INHA, cette bourse est ouverte aux candidats post-doctorants ayant terminé une thèse de doctorat sur l'art américain, écrite en français, dans un établissement universitaire partout dans le monde. Le montant de la bourse d’élève à 26 000 $, auxquels d’ajoutent 8 500 $ de frais de voyage.
L’appel est annuel et ouvert d’octobre à novembre pour l’année suivante.
> https://www.inha.fr/fr/recherche/appels/liste-annuelle-des-appels/bourse-de-la-terra-foundation.html
La Fondation Thiers – Centre de recherche humanistes propose chaque année au moins sept bourses réservées à des doctorants âgés de moins de 30 ans dans les disciplines suivantes : lettres classiques, lettres modernes françaises et étrangères, philosophie, histoire, histoire de l’art, archéologie, géographie. Ces bourses sont destinées à financer un projet de recherche préexistant. Elles sont d’un montant de 21 600 €, somme versée en douze mensualités de 1 800 €.
-> https://www.inshs.cnrs.fr/fr/bourses-de-la-fondation-thiers
Les prix
Sous l’égide du comité français d’histoire de l’art, la Fondation pour l’Art et la Recherche a créé en octobre 2021, pour une période de cinq ans (2022-2026), le prix Michel Laclotte (1929-2021). D’un montant de 2 500 €, ce prix attribué à deux lauréats a pour vocation de récompenser un conservateur du patrimoine ou un attaché de conservation dans ses travaux de recherche. Une attention particulière sera accordée aux conservateurs et attachés de la fonction publique territoriale.
L’appel est annuel et ouvert jusqu’à mi-février.
Abritée par la Fondation de France, la Fondation Lucie et Olga Fradiss décerne chaque année plusieurs prix dans le domaine de l’histoire de l’art. D’un montant de 7 500 €, ce prix a pour vocation de récompenser un jeune auteur de moins de 45 ans pour le meilleur livre français sur l’histoire de l’art, toutes disciplines et époques confondues.
L’appel est annuel et ouvert jusqu’en octobre pour un ouvrage publié au cours de l’année écoulée.
> https://www.fondationdefrance.org/fr/fondation/fondation-lucie-et-olga-fradiss
Le doctorat comme modalité de validation de la recherche
L’Ecole des chartes délivre un doctorat sur travaux pour les conservateurs dans le cadre de deux écoles doctorales : l’ED 472 (EPHE et PSL) et l’ED 188 (Sorbonne-Université). Il permet aux conservateurs du patrimoine et des bibliothèques de formaliser et d’approfondir des recherches menées dans le cadre de leurs fonctions. Le doctorat sur travaux est également ouvert aux conservateurs étrangers.
La durée de ce doctorat est d’une année et la date de limite de candidature est fixée en juin pour l’année suivante.
> http://www.chartes.psl.eu/fr/cursus/doctorat-travaux-conservateurs
L’Ecole Universitaire de Recherche « Humanités, création, patrimoine », portée par la Comue Université Paris Seine, regroupe des composantes de sciences humaines et sociales de CY Alliance - CY Cergy Paris Université, l’École nationale supérieure d’architecture de Versailles (ENSAV), l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy (ENSAPC), l’École nationale supérieure de paysage de Versailles (ENSP) et l’Institut national du patrimoine (INP). Depuis 2018, elle propose un parcours doctoral de thèse par le projet qui peut intéresser directement les professionnels du patrimoine et des musées. Deux mentions sont proposées « Conservation-restauration du patrimoine » et « Etudes patrimoniales ». La recherche par le projet entend intégrer la pratique professionnelle au processus de recherche.
Les inscriptions sont ouvertes chaque année entre mars et avril pour la rentrée suivante.
Les congés de formation
Les congés de formation ne sont pas des dispositifs spécifiquement dédiés à la recherche, mais ils peuvent aider à l’élaboration de projets de recherche.
Le congé de formation professionnelle (CFP) permet aux agents titulaires ou contractuels de parfaire leur formation personnelle par le biais de stages de formation à caractère professionnel ou personnel qui ne leur sont pas proposés par l’administration.
La première année ouvre droit au bénéficie d’une indemnité mensuelle forfaitaire et la durée du congé ne peut excéder trois années pour l’ensemble de la carrière.
> https://www.fonction-publique.gouv.fr/conge-de-formation-professionnelle-cfp
Les conservateurs d’Etat, territoriaux ou de la Ville de Paris, après six ans d’exercice, peuvent demander à suivre une formation à l’INP pendant une ou plusieurs périodes d'une durée totale d'un an sur l'ensemble de leur carrière.
Durant cette période de formation, les candidats conservent la rémunération afférente à leur grade.
> Etat (Article 27) : https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000027910443/2021-01-28/
> Fonction publique territoriale (Article 28) :
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006078003/2008-10-22/
> Ville de Paris (Article 24) :
http://a06.apps.paris.fr/a06/jsp/site/plugins/odjcp/DoDownload.jsp?id_entite=31725&id_type_entite=6
Les programmes internationaux
Les programmes internationaux présentés ci-dessous ne sont pas spécifiquement dédiés à la recherche, mais ils peuvent permettre de réaliser des projets de recherche à l’étranger.
La Villa Albertine, établissement culturel du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, propose avec le soutien de la fondation FACE, le French Museums Next Generation Program, programme d’immersion dans l’écosystème muséal américain à destination des jeunes professionnels des musées de France.
Avec l’ambition de participer au renouvellement du dialogue franco-américain sur les défis auxquels sont confrontées les institutions muséales des deux côtés de l’Atlantique, le programme invitera ainsi chaque année, à partir de 2023, huit jeunes professionnels français (conservateurs et conservatrices, attaché(e)s de conservation, chargé(e)s de collections) à participer à une immersion de deux semaines aux Etats-Unis. Il vise à renouveler les liens entre les musées français et américains, à familiariser les professionnels avec l’écosystème muséal américain et à les accompagner dans le développement d’un réseau professionnel à même de favoriser de nouvelles synergies au sein de la communauté professionnelle franco-américaine.
Issus de toutes les spécialités de l’histoire de l’art, les participants sont sélectionnés sur la base de leurs réalisations scientifiques (expositions, publications) et la conduite de projets muséaux innovants, sur leurs capacités à penser le musée de demain et leur intérêt pour les enjeux internationaux et managériaux.
> https://villa-albertine.org/fr/professionals/call-applications-french-museums-next-generation
L’Accord France-Canada pour la coopération et les échanges dans le domaine des musées est un programme intergouvernemental de soutien financier aux musées, aux universités et aux centres de recherche ou de conservation français et canadiens pour la réalisation de projets de coopération et d’échange dans divers secteurs liés aux musées.
L’appel à projet est annuel et ouvert de décembre à août pour l’année suivante.
L’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ) organise et subventionne des séjours de huit semaines dans des musées allemands pour les jeunes professionnelles et professionnels (18-30 ans) exerçant une fonction dans un musée ou dans une institution culturelle française.
Le programme est annuel et les inscriptions sont ouvertes jusqu’en décembre pour l’année suivante.
> https://www.ofaj.org/programmes-formations/sejours-de-jeunes-professionnel-le-s-en-musee.html
Le VARI lance tous les ans un appel à candidature pour des postes de professeurs invités pour des périodes de 3 à 12 mois au Victoria and Albert Museum. L’appel est ouvert aux chercheurs de tout âge et de toute nationalité, travaillant dans tous les domaines, pratiques créatives et disciplines de recherche en en rapport avec les collections du V&A.
Les candidatures sont ouvertes et étudiées toute l’année.
Le dispositif CIFRE en musée
La convention industrielle de formation par la recherche (CIFRE) est un dispositif contractuel qui permet d’intégrer un doctorant dans une équipe de musée.
Carte blanche pour l’histoire de l’art
L’INHA propose une Carte Blanche à un consortium d’historiens de l’art pour la co-organisation d’une ou plusieurs opérations dans l’année. D’un montant de 10 000 €, la Carte Blanche est destinée en priorité aux projets favorisant une collaboration entre une université et un musée à proximité.
L’appel est ouvert tous les deux ans en mars pour l’année suivante.
