Un dictionnaire numérique, collaboratif et gratuit !
- 500 000 mots et expressions
- 600 000 définitions
- 500 000 exemples
- 60 000 définitions comportant une origine géographique attestée
sont rassemblés dans ce projet novateur !
Pour rechercher un mot ou une expression dans le Dictionnaire des francophones, il suffit de les saisir dans la barre de recherche et de valider.
Lorsque la suite de lettres saisie ne dispose pas d’une entrée, car le mot recherché n’est pas encore intégré dans la base de données du DDF, ou est mal orthographié, une liste de mots apparaît afin de guider l’utilisateur vers des termes proches.
Dans le cas où le terme entré est connu, comme astéroïde par exemple, une liste de définitions qui correspondent exactement au mot recherché s'affiche sur l’écran.
Pour obtenir plus d’informations concernant une définition, il suffit de cliquer dessus.
Chaque fiche est composée à minima d’une définition, de la catégorie grammaticale du mot, et de la source de celle-ci. Néanmoins, elle peut comporter bien d’autres éléments tels que :
- l’étymologie ;
- des notes sur la forme et sur les normes d’usage ;
- des exemples ;
- des synonymes ;
- des mots ou phrases dérivés ;
- des termes apparentés ;
- du vocabulaire lié ;
- des hyperonymes ou hyponymes.
Un dictionnaire adaptatif selon la géolocalisation.
Sur la page d’accueil, vous avez peut-être remarqué une zone donnant la possibilité d’indiquer sa position.
Il s’agit de l’une des spécificités du Dictionnaire des francophones ! En effet, l’ordre d’apparition des définitions sera différent selon la localisation renseignée lors de la recherche. Les définitions les plus proches géographiquement de l’emplacement choisi apparaîtront en premier.
Par exemple, si l’on indique dans un premier temps se trouver à Paris,
et que l’on recherche un mot, comme bâton, en veillant à ne pas oublier l’accent circonflexe, car le dictionnaire tient compte de l’accentuation, et différencie les majuscules et les minuscules,
le résultat de la recherche sera celui-ci :
Mais si nous effectuons la même recherche en remplaçant Paris par Québec par exemple, la première définition présentée ne sera plus celle de la Suisse, mais celle du Québec !
Nous pouvons donc remarquer que pour un même mot, il existe plusieurs définitions qui peuvent différer selon le contexte, mais aussi selon le pays ou le continent où il est utilisé. Au Québec, « bâton » peut désigner un club de golf, en Suisse, une crosse de hockey, et dans plusieurs pays africains comme la Côte d’Ivoire ou le Sénégal, une cigarette.
Comme on peut le voir pareillement dans cet exemple avec la recherche du mot canne, le Dictionnaire des francophones contient des définitions à dimension internationale, mais également beaucoup de définitions utilisées dans des zones géographiques spécifiques :
Au total, ce sont plus de 52 pays qui sont représentés dans le Dictionnaire des francophones.
En observant plus attentivement le résultat de recherche, on constate qu’en haut à gauche de chaque fiche de définition est indiquée l’aire géographique qui correspond au lieu où le mot est employé dans ce sens. En fonction du continent de celle-ci, la couleur du contour de la fiche va varier. L’étiquette « Monde francophone » signifie que l’usage n’est pas restreint à quelques pays, mais est utilisé dans une grande partie des pays où le français est parlé.
Les définitions proviennent de diverses sources transmises par les partenaires du Dictionnaire des francophones, et sont notées en bas, à droite de chaque fiche.
Les ressources lexicographiques actuelles sont : le Wiktionnaire francophone (Wikt), l’Inventaire des particularités lexicales du français en Afrique noire (Inv), le Dictionnaire des synonymes, des mots et expressions des français parlés dans le monde (ASOM), le Grand Dictionnaire terminologique (GDT), l’ouvrage Belgicismes — Inventaire des particularités lexicales du français en Belgique (Belgicismes), le Dictionnaire des régionalismes de France (DRF), et la Base de données lexicographiques panfrancophone (BDLP) , mais d’autres ressources sont en cours d’intégration et rejoindrons bientôt le Dictionnaire des francophones !
Il est également possible que la source indiquée soit DDF. Dans ce cas, il s’agit d’un ajout par un utilisateur ou une utilisatrice du dictionnaire.
Un dictionnaire pleinement participatif
En effet, une autre des particularités de ce dictionnaire est la possibilité donnée à n’importe quelle personne qui le souhaite d’ajouter elle-même un mot ou une définition qui ne serait pas encore dans la base de données.
Ainsi, un mois après son lancement, le Dictionnaire des francophones est déjà enrichi de plus de 300 nouvelles définitions par la contribution des utilisateurs et utilisatrices ! Ce dictionnaire participatif permet donc à chacun de participer à sa manière en ajoutant des entrées, des exemples, en participant aux espaces de discussions, en signalant ou en validant des informations. Cette partie collaborative vise à développer les mots et faire vivre la langue française parlée au sein de l’espace francophone.
Il peut s’agir d'expressions ou de mots déjà utilisés par un grand nombre de personnes, mais dont l'usage n'est pas attesté officiellement, comme le terme bail, employé comme mot de substitution pour désigner une chose ou une action sans la nommer, à l'image de « truc » ou « machin »,
ou encore de néologismes tels que Chocopaintine créé dans le but mettre fin à l’éternel débat entre pain au chocolat et chocolatine.
Ainsi, le Dictionnaire des francophones offre à chaque consultation une photographie instantanée du français dans le monde : une langue en mouvement, sans cesse renouvelée par ceux qui la parlent, en temps réel.
Alors, n’hésitez pas à contribuer vous aussi ! Parce que le français appartient à toutes celles et à tous ceux qui le parlent, ce dictionnaire permettra à chacun d’avoir son mot à dire !
Contribuer au Dictionnaire des francophones en deux temps, trois mouvements
Ajouter un mot ou une expression au dictionnaire est très facile et rapide, 3 étapes suffisent :
- 1/ Je clique en bas de la page, sur Enrichir le DDF ;
- 2/ Je me connecte à mon compte ou j’en crée un si ce n’est pas déjà fait. Pour cela, il est juste nécessaire de renseigner un nom d’utilisateur, une adresse courriel, un mot de passe, et éventuellement un lieu de vie si vous le souhaitez. Créer un compte permet également d’affiner la navigation dans le Dictionnaire des francophones, et de retrouver les apports déjà effectués ;
- 3/ J’écris le mot ou l’expression que je souhaite ajouter. Attention, le dictionnaire tient compte de l’accentuation, ainsi que de la casse, veillez donc à ne mettre des majuscules que lorsque cela est essentiel !
Et voilà, il ne reste plus qu’à cliquer sur Publier et votre proposition sera instantanément ajoutée au Dictionnaire des francophones !
Bien que la contribution soit immédiate, elle reste encadrée. En effet, le DDF compte un certain nombre d’administrateurs et d’administratrices chargés de relire toutes les contributions, et apporter des corrections ou supprimer des participations inappropriées.
Si toutefois vous constatez qu’un contenu indésirable a échappé au comité de relecture, n’hésitez pas à le signaler.
A contrario, il est également possible de valider une information afin d’indiquer qu’elle est tout à fait correcte et intéressante, et ainsi la mettre en avant.
Aide et documentation
Pour tout questionnement au sujet de la contribution, il existe des éléments de réponses dans la rubrique Aide et documentation, puis Contribution et enrichissement.
Dans cette rubrique, vous pouvez également trouver des informations concernant les articles de dictionnaire de manière générale, mais aussi à propos du système de recherche du Dictionnaire des francophones.
Pour davantage d’informations au sujet du projet dans son ensemble, vous pouvez parcourir les sections : Présentation du projet, Mentions légales, Crédits et Partenaires.
« Open data » : des données faciles à réutiliser
La majeure partie des données du Dictionnaire des francophones sont publiées comme données ouvertes, c’est-à-dire que leur structure est documentée ouvertement, et qu’elles sont encadrées par une licence garantissant leur réutilisation sans restriction technique, juridique ou financière.
Cette licence libre permet donc le réusage de ces données numériques au sein d’autres documents, notamment la production de matériaux pédagogiques adaptés aux usages locaux, ou au sein de supports divers : applications, sites internet, jeux vidéo et jeux mobiles…
Actuellement, il existe deux modes d'accès aux données :
1/ L'API SPARQL
Ce langage permet d’interroger directement le triplestore, c'est-à-dire la base de données spécialement conçue pour le stockage et la récupération de données structurées selon les ontologies (RDFS/OWL) et les vocabulaires contrôlés (SKOS) spécifiques au DDF. Pour plus d'informations à ce sujet, il est possible de consulter la documentation mise à disposition par la société Mnemotix, qui a réalisé le développement de la base de connaissance et du site internet du Dictionnaire des francophones.
Ainsi, les données libres sont requêtables par un point d’accès SPARQL, et toute personne qui le souhaite à la possibilité d’effectuer des requêtes directes dans la base de données, par le biais d’une interface dédiée.
2/ L'API GraphQL
Ce modèle de données est distinct du modèle RDFS/OWL structurant les données du triplestore. Utilisé pour les applications mobiles et web, ce mode d'accès permet notamment aux développeurs ou développeuses de façonner la réponse renvoyée par l’API en fonction de leur besoin en terme d’affichage. Il permet donc une plus grande souplesse dans l’écriture des requêtes par rapport aux API RESTful plus classiques.
Téléphone, tablette, ordinateur, utilisez le Dictionnaire des francophones où que vous soyez !
Le Dictionnaire des francophones est disponible à l’adresse www.dictionnairedesfrancophones.org ou en tapant directement « Dictionnaire des francophones » dans un moteur de recherche depuis un ordinateur ou un téléphone portable.
Une application mobile totalement gratuite est également téléchargeable depuis l’App Store ou le Google Play Store.
Un dictionnaire, mais aussi un blogue !
Alimenté par tous les membres de l’équipe du Dictionnaire des francophones à l’Institut international pour la Francophonie (2iF), composante de l'Université Jean Moulin Lyon 3, Parler en bouche est un blogue accompagnant le Dictionnaire des francophones. Suivant l'aventure du DDF, il annonce les prochaines mises à jour et les derniers ajouts de ressources, mais également de toutes ses actualités : conférences et webinaires à voir ou revoir, présentation des personnes et organisations derrière le développement du DDF, ou encore des articles sur les bases de données ajoutées.
Comme le Dictionnaire des francophones, ce blogue est voué à s’enrichir au fur et à mesure du temps, alors n’hésitez pas à le consulter régulièrement !
À vous de jouer !
La dictée des francophones
À l’occasion du lancement officiel du Dictionnaire des francophones, Bernard Cerquiglini, président du Conseil scientifique, a préparé une dictée pour les francophones, par les francophones, que vous pouvez retrouver dès à présent sous forme de texte à trous, directement sur le site internet de Radio France internationale, partenaire du Dictionnaire des francophones
ou sur la chaîne YouTube de RFI, avec l’explication de certains mots ou expressions.
Les défis DDF
Pour découvrir le Dictionnaire des francophones de manière ludique, le CAVILAM — Alliance Française vous propose Défis DDF ! Cette application composée de quiz, petits jeux, énigmes, de difficulté progressive sous les thèmes de la gastronomie, du travail, de l’environnement et du corps et de l’esprit, permet de se promener à travers la richesse lexicale de la langue française de manière interactive et amusante. Alors, saurez-vous relever les 16 défis pour devenir champion de la francophonie ?
Cette application gratuite est disponible pour téléphone iOS et Android.
Les acteurs du projet
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