Les ministres et René Ricol donnent une impulsion sans précédent à la culture scientifique, technique et industrielle
(CSTI) en installant le Conseil national de la CSTI afin de fédérer les acteurs au sein d’une nouvelle gouvernance, et
en consacrant une nouvelle enveloppe de 50 millions d’euros du Programme d’Investissements d’Avenir, pour des
projets de diffusion de culture scientifique, technique et industrielle.
Le conseil national de la culture scientifique et technique présidé par Claudie Haigneré, présidente d’Universcience,
est composé de vingt membres et comprend des représentants de l’Etat et d’établissements publics représentatifs
du domaine de la culture scientifique, technique et industrielle, ainsi que des personnalités choisies en raison de
leurs compétences et de leur implication dans ce secteur au niveau national ou au niveau local.
L’animateur de l’émission « C’est pas sorcier », Jamy Gourmaud, siégera aux côtés de scientifiques de renoms tels
que la géographe Marie-Claude Maurel, la biologiste Christine Petit, le mathématicien Cédric Villani, ou le
paléontologiste Yves Coppens qui seront nommés en tant que personnalités qualifiées.
L’installation de ce Conseil met en oeuvre les préconisations du rapport conjoint de l’inspection générale de
l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR) et de l’inspection générale des affaires
culturelles (IGAC) remis en avril 2011, sur la gouvernance a adopter pour mettre Universcience, pôle de référence
national, en capacité de fédérer les acteurs au niveau national, garante de la concertation et de la prise en
considération des intérêts de chacun, outil d’un dialogue permanent avec le terrain.
Par ailleurs, les ministres et René Ricol ont annoncé 50 millions d’euros supplémentaires dédiés à la diffusion de la
CSTI dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir qui conduit à un montant total à 100 millions d’euros.
L’Etat donne aux acteurs sur le terrain les moyens dont ils ont besoin pour diffuser la culture scientifique et
technique et rénover des formes d'enseignement des sciences, en veillant à en accroître l'accès pour des publics
défavorisés.
Lors de l’attribution en septembre dernier d’une première tranche de 44 millions d’euros, cet appel à projet «
Développement de la culture scientifique, technique et industrielle et égalité des chances » a révélé le dynamisme,
la qualité, la capacité de mobilisation et l’inventivité des acteurs de la culture scientifique pour proposer de
nouveaux leviers d’action et changer d’échelle. 12 projets sur plus de 60 ont été retenus, parmi lesquels :
- pour la diffusion de la culture scientifique : le portail internet national de la CSTI du projet « ESTIM » porté
par Universcience, INMEDIATS, porté par CAP Sciences Bordeaux Aquitaine avec un consortium de Centres
régionaux (Relais d'sciences-Caen, La Casemate-Grenoble, Universcience-Paris, Espace des sciences-Rennes
et Sciences Animation -Toulouse).
- pour la pédagogie des sciences : des maisons régionales pour la science et la technologie au service des
professeurs initié par l'Académie des sciences et géré par la Fondation "Pour l'éducation à la science – Dans
le sillage de La main à la pâte" pour la transformation des manières d'enseigner les sciences à l'école et au
collège par des pédagogies fondées sur la curiosité, l'observation et le raisonnement.
- Pour l’égalité des chances : « Jeunesse, innovation et cohésion sociale (JIX) » porté par l'association les Petits
Débrouillards, vise à mobiliser les jeunes générations, en particulier les jeunes des quartiers dits « Politique
de la ville", autour des enjeux liés aux innovations scientifiques et technologiques en terme sociaux,
économiques et d'emplois.