Par son amphithéâtre d’anatomie, il symbolise l’union de la chirurgie à la médecine voulue par le Montpelliérain François Gigot de Lapeyronie. Il est l’oeuvre de l’un des plus grands architectes de la ville, Jean Antoine Giral, auteur quelques années plus tard de l’embellissement de la place royale du Peyrou. La coupole de la rotonde, qui semble vouloir rivaliser avec celle des églises italiennes, est une merveille du genre, par ses proportions, sa légèreté et son caractère élancé. Depuis 1919, ce monument historique est la propriété de la chambre de commerce et d’industrie de l’Hérault, qui le transforme et le décore lors de sa reconversion pour son nouvel usage. Les vitraux de Jacques Grüber, la ferronnerie d’Edgar Brandt et les mosaïques de Gentil et Bourdet signent la naissance à Montpellier de l’Art déco, courant artistique international qui prolonge l’Art nouveau. Sa récente restauration renforce le caractère exceptionnel de ce patrimoine.
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