En 2005, 26 diagnostics ont été prescrits pour 446 dossiers instruits, soit un taux de prescription en baisse à 6 % ; seuls deux diagnostics se sont soldés par des résultats totalement négatifs, six arrêtés de fouille préventive ont été édictés. En raison du décalage de réalisation des opérations, le tableau général des autorisations ne rend pas compte de ces pourcentages.
Une nouvelle fois, on observera le déséquilibre géographique entre la Creuse, voire la Corrèze, et la Haute-Vienne. Nous avions déjà, dans des BSR antérieurs, souligné ce fait, lié tout autant aux divers
degrés d'aménagement des départements, qu'à la présence des chercheurs.
De même, la lecture de ce bilan montre une nouvelle fois que si certains aspects de la recherche ou certaines périodes chronologiques sont largement abordées, d'autres le sont rarement. Il en est ainsi du Paléolithique et du Néolithique. Cependant, l'investissement de deux chercheurs extérieurs à la région pourrait traduire un renouveau pour ces périodes.
Au delà des "traditionnelles" opérations de terrain, il faut noter la mise en place de deux nouveaux programmes collectifs de recherche, sur la châtaigneraie limousine et sur l'évolution du castrum. Outre leur intérêt intrinsèque, ces programmes ouvrent sur des échanges inter-institutionnels en associant des jeunes chercheurs. Il est souhaitable que cette dynamique engagée se développe dans les années qui viennent.
On observe en 2005 une légère baisse du nombre d'opérations, 65 contre 71 en 2004, qui correspond à une diminution des prospections-inventaire conduites par des bénévoles. La qualité des prospections n'est pas ici en cause, mais une "usure" des prospecteurs attachés à un territoire serait vraisemblablement associée à un moindre suivi de ces recherches par le service.
Martine Fabioux, conservatrice régionale de l’Archéologie
>> Le bilan scientifique régional 2005 est en téléchargement ci-contre dans son intégralité.
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