Un partenariat État-Région pour un secteur culturel dynamique
Le contrat couvre un large éventail de métiers : création, production, programmation, diffusion, médiation, administration, gestion, techniques du spectacle vivant et enregistré, ainsi que les métiers liés à la valorisation du patrimoine. Cette diversité reflète l’ampleur du champ culturel, souvent mal connu, mais essentiel au dynamisme régional. Adopté en juin 2024 par le Conseil régional, le contrat s’articule autour de quatre axes stratégiques :
- promouvoir les métiers culturels et les formations qui y mènent ;
- renforcer la formation professionnelle initiale et continue, en lien avec les besoins du terrain ;
- sécuriser les parcours et faciliter les recrutements dans un secteur souvent marqué par la précarité ;
- anticiper les évolutions à venir – notamment la transition écologique ou les conséquences de la crise sanitaire – pour adapter les politiques d’accompagnement.
Parmi les actions concrètes prévues figurent le développement de l’alternance, l’amélioration des conditions de travail, la mise en place d’outils de suivi des compétences, ainsi que la coordination renforcée entre les acteurs de la formation et ceux de l’emploi.
La culture, un secteur clé pour la Nouvelle-Aquitaine
En Nouvelle-Aquitaine, le secteur culturel représente environ 36 000 emplois. Il s’appuie sur un tissu dense et vivant, avec par exemple 820 festivals, 630 lieux de diffusion pour le spectacle vivant, ou encore 230 cinémas. Les bassins d’emploi culturels les plus dynamiques se situent en Gironde, Pyrénées-Atlantiques et Charente-Maritime.
Le CRF vise à structurer ce secteur déjà actif, mais parfois fragmenté, en consolidant les liens entre formation, emploi et besoins des territoires. L’objectif est autant de renforcer les effectifs que de stabiliser les parcours, souvent marqués par l’intermittence ou la multiplicité des statuts.
Un engagement collectif pour la culture
La signature du contrat réunit 18 structures signataires – agences culturelles régionales, AFDAS, réseaux professionnels – et 13 partenaires associés. Leur rôle ne se limite pas à la validation symbolique : elles participent activement à la concertation, diffusent les informations auprès de leurs membres, contribuent au pilotage et à la mise en œuvre des actions.
Certaines peuvent être recruteuses, d’autres jouent un rôle clé dans l’accompagnement des professionnels, la structuration des filières, ou encore la promotion de l’apprentissage. Si leur implication dans les dispositifs de formation varie, toutes s’accordent à faire du contrat un levier de transformation.
Ce CRF s’inscrit dans la continuité des politiques publiques portées par le ministère de la Culture. Il répond aux priorités nationales : attractivité des métiers, soutien à l’emploi culturel, meilleure articulation entre les filières de formation et les besoins du secteur.
Ce type de contractualisation, encouragé à l’échelle nationale, vise à renforcer l’efficacité des politiques territoriales, dans un esprit de partenariat et de concertation.
Partager la page