Après le "Théâtre-Studio d'Alfortville", "Gare au Théâtre 13" accueille "Never Never Never", une création théâtrale écrite par Dorothée Zumstein et mise en scène par Marie-Christine Mazzola. "Never, Never, Never"s’inspire des vies de Ted Hughes, Sylvia Plath et Assia Wevill, et traite d’un sujet bien plus universel : la perte d’êtres chers et la réconciliation avec un passé douloureux. Un huis-clos simultanément féroce et tendre. Du 27 mars au 1er avril 2017 à 20h30.
- Compagnie : La Charmante Compagnie
- Interprété par : Thibault de Montalembert, Sarah Jane Sauvegrain et Tatiana Spivakova
Résumé. Une longue nuit de 1984, veille du jour où il va se voir décerner le titre de poète lauréat, Ted reçoit tour à tour deux visites : celle de son épouse Sylvia, morte suicidée plus de vingt ans plus tôt, et celle d’Assia, l’autre femme, qui remplaça – ou plutôt ne remplaça pas Sylvia et qui se tua elle aussi, six ans plus tard, submergée par la gloire posthume de la première. Cette nuit-là, une porte s’ouvre sur un passé qui ne cesse de se rejouer au présent. Dans un espace originel – l’appartement londonien où Ted vécut successivement avec Sylvia, puis avec Assia – d’autres temps et d’autres lieux vont surgir. Tous ont été habités et sont toujours hantés par les trois protagonistes de la pièce, indissolublement liés les uns aux autres par l’amour, la mort, la poésie.
Argumentation du choix de l'œuvre "Never, Never, Never"s’inspire des vies de Ted Hughes, Sylvia Plath et Assia Wevill, et traite d’un sujet bien plus universel : la perte d’êtres chers et la réconciliation avec un passé douloureux. En ce sens, aucun savoir sur la vie ou l’œuvre des trois personnages n’est pré-requis pour appréhender ce qui se joue dans ce huis-clos simultanément féroce et tendre. Le vivant (Ted) est balloté par la présence de ces deux femmes aimées et défuntes. Ces trois désirs anciens, toujours brûlants, tentent de reconstituer face à nous leur histoire par le biais du langage, sans jugement. Leurs voix traversent les murs, les époques, deviennent corps et actions. Comme dans un palais des glaces où visages, images, lieux et souvenirs se voient diffractés à l’infini, on tourne autour des personnages – qui eux-mêmes tournent les uns autour des autres. D’où la sensation de perspectives mouvantes, qui font de cette histoire singulière et intime une histoire collective, renvoyant chacun à l’expérience universelle de la perte, au fonctionnement de la mémoire dans le travail de deuil, et à la fonction réparatrice du langage face aux trous noirs des non-dits. |
Ce texte a reçu l’aide à la création du Centre National du Théâtre. Il est lauréat des Journées de Lyon des auteurs de théâtre 2012. "Never, never, never" est paru aux Éditions Quartett avec le soutien du Centre National du Livre.
Avec le soutien de la DRAC Île-de-France – ministère de la Culture et de la Communication, du Fonds SACD Musique de Scène et d’Arcadi Île-de-France. Cette œuvre a bénéficié de l'aide à la production et à la diffusion du Fonds SACD-Théâtre. Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National et de l’Ensatt. Le spectacle est labellisé "Rue du Conservatoire".
Informations pratiques
Gare au Théâtre 13, rue Pierre Sémard, 94400 Vitry-sur-Seine
Pour réserver :
Internet : http://www.gareautheatre.com/informations-pratiques.php#reservation
Téléphone : 01 55 53 22 26
Partager la page