Abritant une charpente médiévale, un exceptionnel ensemble de vitraux du XIIIe siècle, ainsi que de nombreuses œuvres d’art dont le tombeau des enfants de Charles VIII et Anne de Bretagne, ce monument fait l’objet de soins constants au travers d’opérations d’entretien annuelles, de travaux de restauration, mais également d’une vigilance quant à sa sécurisation contre l’incendie, devenu un enjeu majeur du ministère de la Culture depuis celui de la cathédrale de Paris en 2019.
Dans ce cadre, un exercice du SDIS 37, coordonné par la Préfecture d’Indre-et-Loire, a été organisé le 4 mai dernier afin de tester les protocoles d’intervention en cas de sinistre majeur définis par le plan ETARE ainsi que par le plan de sauvegarde des biens culturels, élaborés en étroite collaboration entre les services de l’État et les services départementaux de secours.
Durant trois heures, l’exercice a mobilisé d’importants moyens matériels et logistiques, déployés par près de 80 pompiers, ainsi que de nombreux agents de la police municipale, du corps préfectoral, des services de la DRAC, le clergé affectataire, avec la collaboration également des équipes du musée des Beaux-arts, voisin de la cathédrale et lieu de repli potentiel des œuvres devant être évacuées.
Si cette mise en situation a permis de relever quelques points à améliorer, dans leur ensemble, les méthodologies d’intervention comme les documents de planification ont fait montre de leur pertinence et de leur efficacité. En parallèle et en complément au travail collaboratif déjà mené, une étude dédiée à l’amélioration de la protection de l’édifice contre l’incendie, confiée par la CRMH à l’architecte en chef des monuments historiques en charge de la cathédrale, Denis Dodeman, est actuellement en cours.
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