Une exposition événement
L’exposition dévoilée à Dijon marque la première partie d’un triptyque dédié aux peintures germaniques dans les collections françaises. Le parcours, divisés en quatre sections, laissera entrevoir aux visiteurs un panorama de la peinture germanique de 1370 à 1530. Organisée sous le haut patronage du Président de la République française, du Président de la République fédérale d’Allemagne et de la Présidente de la Confédération suisse, cette exposition bénéficie de prêts exceptionnels de la part d’institutions nationales (musée du Louvre et musée national du Moyen Âge – Thermes de Cluny par exemple) et de musées en région (Orléans, Nancy, Grenoble, etc.). La Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne-Franche-Comté a accompagné et soutenu ce projet.
Si la première partie du parcours évoque le « gothique international », communauté de style entre 1380 et 1430 en Europe centrale et occidentale, la deuxième partie est consacrée à la peinture religieuse et son évolution au tournant du Moyen Âge et de la Renaissance. L’exposition plongera ensuite dans un atelier de peintre reconstitué et évoquera les secrets de réalisation des œuvres. La dernière partie du parcours évoquera la rupture dans la représentation du réel qui s’effectue à partir de 1430.
Un important dispositif de médiation accompagne l’exposition. Aux côtés des visites guidées, des ateliers ludiques seront organisés afin de faire découvrir la peinture germanique et ses techniques. Une application sur téléphone permettra également de consulter un contenu enrichi sur le parcours. Gratuite, elle est téléchargeable ou disponible sur les dispositifs prêtés par le musée.
Au sein d’un triptyque inédit
Le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon, le musée Unterlinden de Colmar ainsi que le musée des Beaux-Arts de Dijon en partenariat avec l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) présentent du 4 mai au 23 septembre 2024 trois expositions issues d’un même projet, consacrées à la peinture germanique de 1370 à 1550. Près de 200 œuvres des collections françaises y sont déployées pour retracer la richesse de cette production. Aux côtés de grands maîtres, tels que Lucas Cranach, Albrecht Dürer ou Martin Schongauer, les expositions sont aussi l’occasion de découvrir des œuvres et des artistes moins connus.
Avec des prêts de musées parisiens (musée du Louvre, musée des Arts Décoratifs, musée national du Moyen Âge – Thermes de Cluny, etc.), de musées en région (Orléans, Lyon, Roanne, Marseille, Agen, Grenoble, Moulins, Lille, etc.) et d’églises (Luemschwiller, Marckolsheim, Weyersheim, etc.), chacun des trois musées propose un parcours en lien avec ses propres collections et les spécificités culturelles et historiques de son territoire.
Made in Germany. Peintures germaniques des collections françaises (1500-1550)
au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon
Grâce à son rattachement au Saint Empire et aux dons successifs faits à la ville, Besançon conserve un ensemble significatif d’œuvres germaniques que les visiteurs retrouveront dans l’exposition, telles les peintures de Lucas Cranach l’Ancien (1472-1553), peintre de cour à la logique commerciale affirmée. Les portraits de la Renaissance, reflets des modes et de l’art du paraître y côtoieront des œuvres religieuses, dont plusieurs de grand format, qui permettront de se plonger dans l’univers politico-religieux de l’époque. Le grand maître de la Renaissance, Albrecht Dürer (1471-1528), y sera exceptionnellement représenté par ses peintures et ses estampes. L’exposition se clôturera sur un chef-d’œuvre bisontin : le Livre de prière de l’empereur Maximilien Ier habituellement préservé des regards.
Couleur, gloire et beauté. Peintures germanique des collections françaises (1420-1536)
au musée Unterlinden de Colmar
Ouvert en 1853, le musée Unterlinden de Colmar couvre près de 7 000 ans d’Histoire, de la Préhistoire à l’art du XXIe siècle. Ce parcours dans le temps, au fil de collections d’archéologie, de beaux-arts, d’histoire et de société, se déploie dans une architecture unique, unifiée et magnifiée par l’extension des architectes Herzog & de Meuron achevée en 2015. Dans l’exposition « Couleur, Gloire et Beauté », conçue en écho à ses collections, le musée Unterlinden invite à une découverte de la peinture germanique entre 1420 et 1540 sur son territoire, le Rhin supérieur. L’exposition réunit une soixantaine de panneaux peints, attribués à des artistes renommés (Martin Schongauer, Albrecht Dürer, Hans Baldung Grien) et à d’autres, qu’elle permet de découvrir.
Peintures germaniques dans les collections françaises : un programme de recherche de l’INHA
Les expositions présentées au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon, au musée Unterlinden de Colmar et au musée des Beaux-Arts de Dijon ont pu voir le jour grâce au travail mené dans le cadre d’un programme de recherche, initié par l’INHA, visant à répertorier les peintures germaniques dans les collections françaises entre 1370 et 1550.
Pour découvrir l’exposition
Musée des Beaux-Arts de Dijon
Du 4 mai au 23 septembre 2024
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