1.Vallon-en-Sully (Allier) : château de Peufeilhoux
Le château de Peufeilhoux offre un aspect spectaculaire et unique par sa situation et la composition complexe de ses bâtiments, il conserve des aménagements intérieurs de grande qualité, notamment ses vitraux du XVIe siècle.
- 14e ; 19e siècles -
inscription au titre des monuments historiques le 4 janvier 2021 du château en totalité, avec sa double enceinte, ses portails et ses communs.
© C.RAFLIN DRAC Auvergne-Rhône-Alpes
Construit au XVIe ou XVe siècle sur un léger promontoire rocheux dominant le Cher, le château de Peufeilhoux a traversé les siècles avant d’être peu à peu délaissé au cours du XIXe et de tomber presqu’en ruines. Il fut sauvé par son achat en 1920 par Michel Machard, qui, avec une grande énergie, entreprit de le restaurer : l’architecte creusois René Sappin des Raynaud mit sept ans à remonter le haut des maçonneries et les toitures et refaire tout l’aménagement intérieur, utilisant les matériaux récupérés sur place ou dans d’autres édifices de la région. L’édifice s’inscrit dans une enceinte ponctuée de tours, doublée côté sud d’une seconde enceinte plus basse.
Le logis est composé de différents corps de bâtiments accolés de différents volumes et hauteurs, tous ponctués de tours rondes ou carrées : une aile principale avec tour d’escalier au milieu de la façade sur cour, deux courtes ailes dissymétriques en retour, une haute et large tour carrée à l’opposé.
L’enceinte est ponctuée de plusieurs petites tours et de communs (écurie et logement de régisseur).
A l’intérieur, outre les distributions, sont surtout conservées les cheminées gothiques du rez-de chaussée et de la tour carrée. L’essentiel des autres aménagements et décors a été constitué dans les années 1920 en intégrant des éléments anciens trouvés sur place ou achetés (cheminées XVIIIe, fragments de vitraux…). Dans le vestibule a été posé un papier peint panoramique Zuber (Paysage à chasse – édition années 1920). La chapelle a conservé sa cheminée gothique et un bas-relief de l’ancien autel. Ses grandes baies à remplages sont garnies de vitraux du début du XVIe siècle, d’un grand intérêt même si on n’en connaît pas l’origine (issus de la cathédrale de Moulins selon des témoignages (?).
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