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Discours

Discours de Madame Rachida Dati, ministre de la Culture - Lancement de 2026, Année Malraux

Paris, Rue de Valois, vendredi 14 novembre 2025

Publié le 14.11.2025

  • France métropolitaine
  • Sorties, expositions

Seul le prononcé fait foi

 

Messieurs les Ministres, Cher Jacques Toubon, cher Hervé Gaymard,

Madame la Sénatrice, chère Laurence Muller-Bronn,

Monsieur le Président de la Commission Malraux pour l’Europe de la Culture, cher Alain Malraux,

Madame la Présidente de la Commission nationale pour le Cinquantenaire de la disparition d’André Malraux, chère Céline Malraux,

Chère Anne Malraux,

Cher Laurent Malraux,

Mesdames et Messieurs en vos grades et qualités, chers amis,

Au moment de lancer cette année Malraux, je voudrais vous remercier pour votre présence, si nombreux, et avant tout vous en assurer : il ne s’agit pas ici de simplement rendre hommage au fondateur de ce ministère, comme une sorte d’autocélébration du ministère par lui-même.

Si nous sommes ici, c’est avant tout autour d’un homme qui a ouvert un chemin. Un chemin exigeant, ambitieux, parfois abrupt, mais un chemin qui, encore aujourd’hui, guide notre action.

Car l’héritage laissé par André Malraux demeure d’une actualité brûlante. Il fut tout à la fois : homme de lettres et d’action, Résistant, grand orateur, intellectuel engagé, écrivain visionnaire, critique d’art, ministre réformateur, penseur.

Il fut aussi, et peut-être surtout, un aventurier. Un homme ouvert au monde, farouche défenseur de la dignité humaine, de la tolérance, du respect de l’autre. Un homme toujours du côté de ceux qui combattent l’injustice.

Il restera pour l’histoire le tout premier ministre de la Culture de notre pays, le ministre des Affaires culturelles. L’homme du général de Gaulle, le promoteur d’une culture décentralisée, le défenseur intraitable du patrimoine.

Son œuvre a transformé durablement le paysage culturel français. Elle a inspiré plusieurs générations. Elle continue de nourrir notre vision d’une culture qui émancipe, qui relie, qui rassemble.

***

Dans le domaine de la création artistique, Malraux a construit les fondations d’un modèle qui perdure encore.

Ardent défenseur des artistes et de leur liberté de création, il leur a donné des espaces pour créer et confié de grandes commandes publiques.  C’est sous son impulsion que naissent les Maisons de la Culture, devenues les Scènes nationales. Huit maisons dans les années 1960, soixante-dix-sept aujourd’hui. Soixante-dix-sept lieux qui portent, partout en France, la trace de cette idée simple : la culture doit être proche, accessible, exigeante et vivante.

En 1962, il crée un service de la création artistique, préfigurant ce que seront plus tard nos grandes directions dédiées au théâtre, à la danse, à la musique et aux arts plastiques. La DGCA lui doit beaucoup.

Pour soutenir les artistes, il institue une commission chargée d’éclairer les commandes de l’État. C’est elle qui choisit Marc Chagall pour le plafond de l’Opéra de Paris et André Masson pour celui de l’Odéon. La commande publique, avec aujourd’hui près de 2 000 œuvres, est devenue l’un des grands leviers démocratiques de l’accès à l’art dans l’espace public.

Il fait enfin voter deux lois pionnières en faveur de la protection sociale des artistes, d’abord pour ceux du spectacle, puis pour les peintres, sculpteurs et graveurs.

***

Dans le domaine du patrimoine, Malraux a changé la manière dont la France se regarde elle-même.

Avec l’Inventaire général des richesses artistiques de la France, il engage une aventure intellectuelle unique, destinée à recenser, étudier, faire connaître tout notre patrimoine. Pas seulement celui des grandes villes ou des grandes œuvres, mais aussi celui de la ruralité, celui de lieux restés trop longtemps invisibles.

***

Dans le domaine de l’architecture, Malraux a porté une vision moderne et audacieuse.

Il fait voter la loi du 4 août 1962 instaurant les secteurs sauvegardés pour préserver la mémoire urbaine sans figer la ville. Moderniser sans renier : c’est d’ailleurs cette conception qui fonde encore aujourd’hui notre manière de penser l’architecture et l’aménagement des territoires.

Dans le cadre de cette Année Malraux, un grand colloque reviendra sur cet héritage architectural.

Seront évoqués ses relations et ses échanges avec Perret, Le Corbusier, Aalto ou encore Niemeyer. Autant d’architectes qui ont façonné, avec lui, une France moderne, inventive, confiante dans son avenir.

***

André Malraux, ce fut aussi une ambition sans faille au service de la démocratisation culturelle. En la matière, il a posé l’un des actes fondateurs d’une République culturelle.

En 1959, il assignait à l’État une mission décisive : « rendre accessibles les œuvres capitales de l’humanité au plus grand nombre ». Cette phrase, tout le monde ici la connait, elle est un socle : la culture comme droit, la création comme expression de la liberté humaine, et le patrimoine comme mémoire partagée.

La DGDCER prolonge cette vision dans un contexte profondément transformé, en élargissant l’accès à la culture à la participation culturelle.

Par les écoles d’art, d’architecture, de patrimoine, de design, par la recherche, par l’innovation culturelle et la démocratisation qu’elle accompagne avec les DRAC, la DGDCER maintient aujourd’hui ce fil tendu par Malraux entre transmission, création et émancipation.

***

Dans le domaine du cinéma, Malraux fut un théoricien autant qu’il fut un acteur.

Dans Esquisse d’une psychologie du cinéma en 1939, il affirme que le cinéma est un art. Et, dans une phrase devenue célèbre, il ajoute : « Par ailleurs, le cinéma est une industrie ». Vision éclairante, encore au cœur de notre politique publique.

Comme ministre, il transforme le CNC et crée l’avance sur recettes, instrument majeur de soutien aux œuvres les plus ambitieuses.

Il crée le classement « Art et Essai », pour reconnaître les salles qui défendent les films les plus exigeants. Et on lui doit aussi la commission pour la sauvegarde des films, qui ouvre la voie aux grandes politiques de préservation du patrimoine cinématographique.

***

 

Enfin, dès les années 1960, Malraux avait compris que la France s’enrichit aussi de la coopération internationale. Avec lui, la diplomatie culturelle entre dans une nouvelle ère.

Il lance en 1960 la première campagne internationale de sauvetage des monuments de Nubie. Il accepte les prêts historiques de la Joconde et de la Vénus de Milo, convaincu que partager nos trésors, c’est renforcer l’amitié entre les peuples.

***

Je ne serai pas exhaustive mais vous le voyez cet héritage est immense. Il fallait bien une année complète et même un peu plus en 2027, pour le déployer.

Pendant plus d’un an, sous le haut patronage de la Présidence de la République, partout en France, et même à l’étranger, des expositions, des colloques, des projets littéraires ou audiovisuels nous rassembleront autour d’une certaine idée de la culture.

Vous allez, chère Céline Malraux, nous en présenter quelques-uns, et je sais que cette programmation ne cesse de s’enrichir, signe de l’attachement des acteurs culturels de notre pays à la figure de votre grand-père.

Je tiens vivement à vous remercier, à remercier votre père Alain, vos frère et sœurs, ainsi que la Commission nationale pour le cinquantenaire de la disparition d’André Malraux, et toutes celles et tous ceux qui vont donner vie à cette programmation enthousiasmante.

***

Mesdames et Messieurs,

Chers amis,

Je l’ai dit : cette Année Malraux n’est pas un simple hommage mais une façon de reconnaitre et de faire mieux connaitre à toutes les générations une figure centrale de la vie de la Nation. C’est aussi un engagement à continuer de faire vivre une idée exigeante de la culture.

Cette idée, c’est celle d’une culture, qui élève, qui éduque et qui structure. À nous désormais de la faire vivre et de la transmettre. Vous pouvez compter sur moi.

Je vous remercie.

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