Intizar Hussain nous a quittés. Il avait 92 ans.
Romancier, chroniqueur, critique, journaliste, biographe, et en toute chose poète, Intizar Hussain aura été l’un des tout premiers écrivains à s’imposer hors des frontières de ce jeune pays, le Pakistan, où il avait décidé de vivre dès sa fondation en 1947.
C’était aussi un très grand ami de la France et de sa culture. Grâce à lui, à ses très belles et très fidèles traductions, ses concitoyens ont pu découvrir en ourdou, la langue nationale du Pakistan, l’oeuvre de Sartre, de Gide ou encore de Camus.
La France avait pu lui rendre un ultime hommage, il y a un peu plus d’un an, en septembre 2014, quand notre ambassadeur à Islamabad lui avait remis les insignes d’Officier dans l’ordre des Arts et Lettres. C’était un esprit universel soucieux de favoriser de toutes les façons possibles l’indispensable dialogue des cultures.
J'adresse mes condoléances à ses proches.