L'Arfi, association à la recherche d'un folklore imaginaire, collectif de musiciens lyonnais fondé en 1978, est en deuil. Elle vient de perdre l'un de ses pères fondateurs, le tromboniste et inventeur de sons Alain Gibert.
Autodidacte, Alain Gibert avait découvert la musique à travers sa passion pour le jazz. D'abord guitariste, il avait ensuite choisi de jouer du trombone.
Il incarnait la grande histoire du jazz et de la musique libre racontée au jeune public à travers les nombreux spectacles qu'il lui a consacrés. Les adultes n'étaient pas en reste lorsqu'il collaborait avec des orchestres comme le Marvelous Band, la Marmite Infernale ou le trio Apollo, ou avec André Ricros, le chanteur de la Compagnie de l'Auvergne Imaginée, le clarinettiste Louis Sclavis et le compositeur Steve Waring.
Alain Gibert laissera à tous les amateurs de jazz et de musiques improvisées le souvenir d'un artiste généreux, d'un remarquable pédagogue amoureux de l'Auvergne et de ses musiques traditionnelles et d'un infatigable expérimentateur de sons, de musiques et de chansons.