Né à Varsovie, Joseph Bialot avait grandi à Paris avant d’être déporté en 1944 à Auschwitz. Il lui faudra de longues années avant de trouver la force d’évoquer par écrit sa terrible expérience des camps de concentration. « La Nuit du souvenir », ne paraîtra en effet qu’en 1990. « C'est en hiver que les jours rallongent » en 2002.
C’est aussi à plus de 50 ans que Joseph Bialot, véritable autodidacte passionné par l’écriture, allait s’imposer par son art de nouer et de dénouer les fils d’une intrigue policière. Il offrira ainsi une douzaine de romans à la Série noire, chez Gallimard.
Nous perdons un écrivain de talent et un homme d’un grand courage. Un précieux témoin dont la parole doit être toujours mieux écoutée, malgré le temps qui passe.