La fermeture prolongée des lieux culturels n'a pas seulement provoqué une baisse brutale des ressources de billetterie, rendant nécessaire une intervention publique d'urgence pour compenser ces pertes : elle a mis en lumière, de façon plus globale et plus structurelle, les limites et les fragilités, variées, des modèles économiques de ces lieux. Si les situations sont diverses selon les secteurs, si les statuts de ces lieux et leur appartenance sont ou non reliés à des réseaux garantissant un financement public contractualisé dans la durée, ils sont malgré tout tous confrontés a un risque de resserrement des financements publics et d’essoufflement de stratégies pourtant récentes de recherche de ressources propres.
Dès lors, comment organiser leur résilience et augmenter leur capacité à faire face aux risques financiers ? En particulier, comment les politiques publiques peuvent-elles réorienter le cadre du soutien public et accompagner la diversification des ressources privées en favorisant une réflexion de fonds sur les politiques des publics et leurs impacts en termes de billetterie, et en engageant la réflexion sur la mise en place de nouvelles formes de partenariats avec le privé, dépassant la logique stricte du mécénat ?
RÉFÉRENT : BRUNO ORY-LAVOLLÉE, Conseiller maître à la Cour des comptes
Membres du groupe :
- Michèle ANTOINE, Directrice des expositions, Universcience (Cité des sciences et de l’industrie-Palais de la découverte)
- Jean-Baptiste BOULANGER, Chef de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (Udap) du Vaucluse, direction régionale des affaires culturelles de Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Amélie CHATELLIER, Déléguée générale de L’Agence du court métrage
- Stephan HERNANDEZ, Directeur de « ARTIS-le lab », agence régionale culturelle de Bourgogne-Franche-Comté
- Kara LENNON CASANOVA, Directrice du mécénat, Bibliothèque nationale de France
- Vanina PAOLI-GAGIN, Sénateur de l’Aube, avocat au Barreau de Paris
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