Une stèle à Paris. Nicolas Sarkozy a présidé une cérémonie le 10 mai, Journée nationale des mémoires de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions, journée qui marque également le dixième anniversaire de la loi qui reconnaît la traite et l’esclavage comme crime contre l’humanité
Au cours de cette cérémonie, le Président de la République a dévoilé dans le jardin du Luxembourg à Paris une stèle en hommage aux esclaves et à leur combat pour les droits de l’homme et la liberté. La cérémonie était retransmise en direct à partir de 10h30 sur France Ô, LCI, Public Sénat et sur internet.
De nombreuses autres manifestations ont ponctué cette journée, dans la Capitale, en métropole, et dans l’Outre-mer. Chaque département a organisé une cérémonie qui rassemblait les citoyens pour faire mémoire de la traite et de l’esclavage.
En 2006, l’ancien président Jacques Chirac avait fait du 10 mai une journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions. L’esclavage a été officiellement aboli en France en 1848.
Le Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage. L’article 4 de la loi du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité a prévu la création d’ « un comité de personnalités qualifiées, parmi lesquelles des représentants d’associations défendant la mémoire des esclaves, chargé de proposer, sur l’ensemble du territoire national, des lieux et des actions qui garantissent la pérennité de la mémoire de ce crime à travers les générations ».
Un décret du 6 mai 2009 a définit les nouvelles missions du comité, désormais nommé comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage et dont le mandat a été ramené à trois ans.
Les missions du Comité. Le décret du 6 mai 2009 précise que le Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage « a pour mission d’assister de ses avis et recommandations le Gouvernement sur les questions relatives à la recherche, l’enseignement, la conservation, la diffusion ou la transmission de l’histoire et des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition. Il peut être saisi d’une question par le Premier ministre ou les ministres intéressés, ou s’en saisir lui-même ».
Le CPMHE attribue chaque année au moins un prix destiné à récompenser une œuvre portant sur la traite ou l’esclavage . Il remet aussi chaque année un rapport au Premier ministre, rendu public et présenté au Parlement.
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