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Publié le 3 juin 2014

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« Contribuer à un mouvement populaire en faveur du patrimoine religieux »

Vendredi 4 juillet, le ministère de la Culture a signé une convention avec la fondation pour La Sauvegarde de l’Art Français pour renforcer la collecte nationale en faveur du patrimoine religieux. Une initiative qui entend donner une nouvelle impulsion à la préservation de ce patrimoine en péril.

Publié le 4 juil. 2025

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L'église Saint-Maurice (Puy-de-Dôme), un édifice restauré avec le soutien de La Sauvegarde de l'Art Français © Dominique Delfino / Hemis via AFP
Olivier de Rohan-Chabot © La Sauvegarde de l’Art Français

En 2023, sous l’impulsion du Président de la République, le ministère de la Culture a présenté un plan d’action en faveur du patrimoine religieux dans les communes de moins de 10 000 habitants . Ce plan, dont l’ambition était de « débloquer toutes les contraintes et convertir en énergie positive l’émotion populaire » pour préserver le patrimoine religieux, confiait à la Fondation du patrimoine une grande collecte nationale destinée à lever des dons pour financer les travaux de restauration, d'entretien et de conservation du patrimoine religieux immobilier. Un texte de loi – l’article 30 de la loi de finances pour 2024 – en fixait le cadre fiscal : les donateurs qui bénéficieront d'une réduction fiscale exceptionnelle de 75 % au titre de l’impôt sur le revenu jusqu'à 1 000 € par an doivent être des personnes physiques. Pour les personnes morales, c’est la fiscalité de droit commun qui s’applique.

Une ambition renforcée cette année par la loi de finances pour 2025 qui a étendu à toutes les fondations reconnues d’utilité publique la possibilité de participer à cette collecte nationale. La fondation pour La Sauvegarde de l’art français est de celles-ci. Entourée d’un réseau d’experts en architecture et en histoire de l’art, cette fondation, qui est devenue le principal mécène des églises rurales en péril, œuvre, depuis plus d’un siècle, à la préservation du patrimoine religieux. Une position que conforte la signature avec le ministère de la Culture, vendredi 4 juillet, d’une convention-cadre marquant le lancement d’une collecte nationale de dons dédiée au patrimoine religieux. Entretien avec son président Olivier de Rohan-Chabot.

Quelles sont les missions de La Sauvegarde de l’Art Français ?

L’association, qui est devenue en 2017 la fondation pour La Sauvegarde de l’Art Français, est née au lendemain de la Première Guerre mondiale. En cette période de reconstruction, l’objectif était double : sauver le patrimoine endommagé et lutter contre l’exil des œuvres d’art hors de France. La Sauvegarde de l’Art Français a ainsi joué un rôle important entre les deux guerres pour empêcher l’expatriation d’un certain nombre d’œuvres d’art. A partir de 1972, elle a enrichi son activité en se proposant de venir en aide à la restauration des édifices religieux ruraux. Depuis, La Sauvegarde de l’Art Français est devenue le premier mécène des églises rurales. Notre intervention repose sur trois axes. Tout d’abord en matière d’éducation. Chaque Français doit connaître la beauté de son pays et s’en sentir responsable : ce patrimoine appartient à tous. Ensuite, en soutenant la restauration des édifices eux-mêmes. Enfin, en aidant la restauration des œuvres d’art présentes dans les édifices dans le cadre de la campagne « Le Plus Grand Musée de France » lancée en 2013.

Quelles sont les caractéristiques de ce patrimoine religieux ?

Il faut en premier lieu souligner que le patrimoine religieux représente à lui seul la moitié du patrimoine français, ce qui est considérable. Son autre caractéristique principale, c’est qu’il s’agit d’un patrimoine souvent menacé. Menacé d’un point de vue architectural, bien sûr. Menacé, aussi, par la diminution des fidèles et des habitants, ce qui ne va pas sans difficulté pour sa restauration. Quand il faut réparer une église du XIIIe siècle classée au titre des monuments historiques dans un village de 200 habitants, ces derniers sont dans l’impossibilité de prendre à leur charge ces réparations. A l’issue des aides de l’État et des collectivités, le reste à charge est souvent trop important pour les communes, d’où l’importance de faire un appel à un mécénat populaire. Notre intervention consiste à le fédérer. Il faut aussi souligner que nous assistons à un vrai changement de mentalité concernant le mécénat religieux. Jusqu’à une époque récente, on s’en préoccupait peu, puis, il y a une dizaine d’années, une prise de conscience de la menace qui pèse sur ce patrimoine est apparue. Un mouvement qui va de pair avec l’engouement des Français pour le patrimoine. Enfin, il y a deux ans, à Semur-en-Auxois, le Président de la République a pour la première fois nommément désigné ce patrimoine, autre avancée considérable : le patrimoine religieux suscite aujourd’hui un fort mouvement d’appropriation collective, « que l’on soit croyant ou non », comme l’a souligné le Président de la République.

Quelle est l’originalité de la grande collecte de dons que scelle la signature de la convention-cadre avec le ministère de la Culture ?

Avec cette collecte, nous avons cherché, nous aussi, à faire évoluer les mentalités, en adoptant une démarche qui mise à la fois sur la proximité et sur la participation. Nous allons contribuer à sauver une église par région, en en proposant trois. Leur point commun : elles ont toutes besoin d’un soutien financier. Puis – seconde étape – nous allons organiser un vote populaire qui permettra de départager ces églises. Le public sera donc amené à connaître le sujet, s’y intéresser et, en définitive, se l’approprier.  Nous intervenons déjà de cette façon avec le groupe Allianz dans le cadre de la campagne « Le Plus Grand Musée de France » et les résultats sont là. Le groupe demande à ses employés de choisir trois œuvres d’art qui ont besoin d’être restaurées. Le choix est soumis à un vote sur internet. Il y a eu 30 000 votants la première année, 100 000 cette année.

Quel sens cette convention, plus largement, revêt-elle pour vous ?  

La convention reconnaît de notre expertise en matière de patrimoine religieux, ce qui particulièrement valorisant pour nous. De fait, nous examinons tous les dossiers, qu’il s’agisse d’une simple chapelle ou d’un monument classé, avec une même compétence scientifique. Chaque dossier est examiné au minimum par un architecte en chef des monuments historiques et un historien d’art, tous bénévoles. Ce réseau d’experts passionnés, qui existe depuis l’origine et ne cesse de croître, est la grande force de La Sauvegarde de l’Art Français. A travers cette convention, notre objectif est de contribuer à un mouvement populaire en faveur de la restauration de ce patrimoine. Tout ce qui peut être entrepris pour mieux le faire connaître et donner conscience aux gens qu’ils en sont responsables est une bonne chose. La convention rend concrète la proposition du Président de la République à Semur-en-Auxois de donner une nouvelle impulsion à la préservation du patrimoine religieux.

Une convention renforce la collecte nationale pour le patrimoine religieux

Signée le 4 juillet au ministère de la Culture, une convention pose le cadre d’une relation pérenne entre le ministère de la Culture et La Sauvegarde de l’Art Français afin de renforcer les synergies autour des actions suivantes : 
- la participation active aux instances nationales et régionales sur les questions patrimoniales ;
- la sauvegarde et la transmission du patrimoine religieux ;
- l’accompagnement des porteurs de projets de restauration du patrimoine, notamment en milieu rural ;
- la mobilisation éducative et la transmission et la valorisation des savoirs.
Cette convention, conclue pour une durée de trois ans, témoigne de la volonté partagée d'assurer la transmission du patrimoine aux générations futures et de garantir son rayonnement à travers le territoire français.

 

 

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