Darina Al Joundi, Marraine de cette édition consacrée au Liban, reviendra sur son parcours artistique en France à l’occasion de la présentation de son livre Prisonnière du levant (jeudi 29 mars à 18h30, Théâtre Gérard-Philipe). Nous la découvrirons également dans "Beyrouth fantôme", le premier film de Ghassan Salhab, dans lequel elle tient le rôle principal. (Vendredi 6 avril, 20h, cinéma L’Entrepôt).

Lyes Salem présentera ses deux films en tant que réalisateur au cinéma l’Écan : "Mascarades" (mercredi 28 avril) et "L'Oranais" (mardi 3 avril). La projection de "L'Oranais" sera précédée d’une Masterclass animée par Nadia Meflah, critique et enseignante de cinéma. Lyes parrainera également le jury lycéen qui, après une journée de visionnage et de délibération (mardi 27 mars), remettra le prix du meilleur court métrage le dimanche 1er avril au cinéma l’Écran.

Comme le pays qui l’héberge, le cinéma libanais est sans cesse à reconstruire. L’histoire mouvementée du Liban - guerres et conflits régionaux - influence la création. Pour sa 13e édition, le PCMMO présentera une vingtaine de films témoignant de la vitalité de la création libanaise, dont une Carte blanche au Festival du Film Libanais, une soirée Ghassan Salhab, un cycle Joana Hadjithomas et Khalil Joreigeen leur présence et, dans le cadre de la Semaine des Arts de Paris 8, le documentaire "Tchekov à Beyrouth" de Carlos Chahine qui revisite le passé, l’enfance, l’exil et les mondes perdus à l'occasion de son retour au Liban pour y monter "La Cerisaie" de Tchekhov...

Beyrouth, capitale du Liban et place culturelle incontournable du Monde Arabe, est héritière d’une histoire à la richesse démesurée, parfois douloureuse mais toujours pleine de vie. Comme dans toutes les grandes capitales du monde, le mouvement hip-hop, né à l’aube des années 90, continue de s’y épanouir. Lors d’une soirée cultures urbaines "De Beyrouth à Saint-Denis". Salim Saab, jeune activiste, journaliste, MC et désormais cinéaste libanais, nous plonge dans "Beyrouth Street", un documentaire sur la vitalité de la scène hip-hop libanaise au cœur de "La ville qui ne meurt pas", tandis que Sarah Claux et Nicolas Soldeville nous content l’histoire des murs de la ville dans un documentaire sur les jeunes graffeurs de Beyrouth, "Graffiti Men Beirut". Ces projections seront précédées d’une performance live de graffiti et Sound system.

Le dimanche 1er avril, la tradition du dabké sera revisitée et fera vibrer les murs de la salle de la Légion d’honneur de Saint- Denis avec un concert live suivi d’une soirée DJ ! Rendez-vous pour une soirée festive électro-libanaise avec bal et restauration autour de spécialités libanaises et méditerranéennes !

Enfin, les rendez-vous littéraires s'attacheront au roman historique avec "Soie et fer, du Mont-Liban au canal de Suez" de Fawwaz Traboulsi et du livre "Prisonnière du levant !" de Darina Al Joundi.