«Il va falloir ramper!». Le ton était donné.
On ne se doute pas que l'intégralité des vestiges thermaux se situe en sous-sol, et que l'accès se fait sous la rue Stanislas de Plombières-les-Bains.
Et pourtant! Un petit couloir, une seule personne à la fois, à genoux ou accroupi le dos recourbé, il faut pouvoir faire preuve de souplesse et d'équilibre pour atteindre les vestiges gallo-romains classés au titre des monuments historiques depuis le 11 août 1980.
Construite en grès des Vosges, de couleur gris/rose, elle est le témoignage de l'ancienneté de l'activité thermale à Plombières, où les sources d'eau chaude naturelles qui émergent au fond de la vallée sont captées et exploitées.
Du site de la piscine en lui même, rares sont les informations, faute de concordances dans les récits, d'absence d'écrits, anciens et contemporains.
Pourtant, des légendes circulent, alimentant les récits et les hypothèses concernant la création de la piscine.
On raconte ainsi que les Romains, rentrant de batailles, passaient à proximité de Plombières, où coulait une rivière. Leurs chiens, assoiffés et exténués par leur voyage, plongeaient sans hésitation dans cette rivière et buvaient de son eau.
Après quelques jours, les Romains constataient que ce bain avait ragaillardi leur compagnons à quatre pattes, qu'ils semblaient guéris de leurs maux. Intrigués, les Romains à leur tour plongèrent dans la rivière, et constatèrent le bien que cette eau leur procurait.
De grandes galeries ont alors été creusées afin de profiter au mieux de cette eau naturellement chaude et accueillir les soldats romains. Tous s'arrêtaient à Plombières avant de rentrer dans leurs terres, faisant de la ville une station, non seulement de bien-être, mais également militaire.
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